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- À partir de 2 000 € pour une coque à restaurer. La cote grimpe vite à 8.000 € pour une unité soignée, prête à naviguer et à régater.
- 700 exemplaires de 1963 à 1979
Plus encore que le Corsaire, le Muscadet est devenu un voilier très tendance, au point de faire sérieusement monter sa cote de l'occasion.
Très vivant par petit temps, raide à la toile et très sûr dans le mauvais temps (ses transats ne se comptent plus), il passe avec aisance dans n'importe quel clapot.
Au portant, son arrière pincé demande une certaine concentration à la barre, mais il va toujours vite. À défaut d'être vaste et confortable, le cockpit bien protégé abrite un coqueron arrière.
Les aménagements sont très classiques avec quatre couchettes de mer, un bloc cuisine et une table à cartes en vis à vis et de nombreux rangements.
Le diagnostic de Bateaux.com
Quillard ou dériveur ? Préférez la première version, plus efficace dans la brise pour seulement 35 cm de tirant d'eau en plus... et bien des ennuis en moins : puits de dérive pourri, dérive et axe à changer…
Reste que ce quillard est âgé de 40 à 50 ans, justifie une inspection soigneuse. Sa construction en contre-plaqué demande un entretien soigné. Les points faibles à vérifier : l'étrave, le fond du cockpit et la zone qui entoure le lest.
"On lui pardonnera son cul que s'il montre à tout le monde". André Costa en 1963, alors rédacteur en chef de l'Auto-Journal.
Les avantages
- Voilier très marin – transats par dizaines…
- Programme croisière/régate
- Capital sympathie
Les inconvénients
- Plan de pont et cockpit sûrs, mais peu confortables
- Demande plus de soins et de temps qu'une unité en polyester
- Rien n'est prévu pour faciliter la baignade
Mais que lui manque-t-il ?
Un cockpit plus convivial, un génois plus petit et une jupe arrière… mais qu'on a goûté au Muscadet, on oublie vite ces "détails" !
L'équivalent aujourd'hui ?
L'Aviatieur 570 d'Eric Henseval tente de représenter le Muscadet moderne, mais l'original reste indéboulonnable.