Accès à terre
Descendre à quai, c'est facile avec les unités les plus récentes, équipées d'une plate-forme basculante. Sinon ? Vous adopterez la passerelle si vous vous amarrez cul à quai. Pliante (ou non) en carbone ou simple planche – si possible striée pour la rendre antidérapante, il y en a pour tous les budgets ! Si votre étrave est sur le ponton, installez une échelle sur le balcon ou un escabeau coupé sur mesure.
Avitaillement
La seule chose qu'on fait la veille du départ, c'est l'avitaillement ! L'idée est bien sûr de partir avec des produits les plus frais possible – penser à fouiller au fond du rayon dans le supermarché ! Du coup, il est conseillé de garder quelques équipets et autres placards vides lors de l'escale.
Barbecue
Pêcher du poisson, c'est bien, et le griller, c'est encore mieux ! Plutôt que d'empester durablement le carré, cuisinez donc dehors ! Un barbecue inox, fixé au balcon arrière, vous assurera les meilleurs repas…
Bôme
Si la bôme n'est pas trop haute et ouverte sur l'arrière, elle devient un rangement parfait pour le balai de pont ou la gaffe. Pensez à installer un élastique de retenue.
Carburant
Les réservoirs des croiseurs modernes sont grands – 300, 400, 600 litres… mais au cours d'une traversée de trois semaines, si le parc batterie réclame 5 heures de moteur par jour, à la pompe, ça fait plus de 100 litres. Et avec une consommation de 3 ou 4 litres/heure, ben… les bidons seront bien utiles. Si les coffres sont pleins, bien amarrés à l'arrière, c'est là qu'ils vous ennuieront le moins.
Confort
Il n'y a pas de mal à se faire du bien ! Alors, privilégiez les assises confortables grâce à des sièges de balcons, sans oublier les coussins sur mesure…
Enrouleur de grand-voile
Les bandes de ris dans la grand-voile ont fait leurs preuves… mais la possibilité d'enrouler la grand-voile reste séduisante, malgré les avaries mécaniques possibles – rouler une voile déchirée, vous allez voir ! La bôme à enrouleur est très lourde (gare à l'empannage), mais elle préserve le rond de chute.
Éolienne
Elle est parfaite dans les mouillages ventilés par les alizés, mais forcément moins performante pendant une transat vent portant – le vent apparent est réduit. Pensez à la placer hors de portée de l'équipage et choisissez les modèles les plus silencieux !
Frein de bôme
Traverser l'Atlantique – vers les Antilles en tous cas -, c'est naviguer au portant et empanner souvent. Pour éviter les risques de casse (vit-de-mulet et lattes), le frein de bôme conserve ses adeptes. L'usage d'un pontet fixé sur le livet de pont permet de frapper le palan d'écoute avec un bon angle de tire, favorable à un bon contrôle de la chute de la grand-voile. Ce qui soulage le travail du hale-bas…
Fruits
Embarquez des fruits frais ; les îles Canaries en regorgent… pour assurer une conservation optimum, suspendez-les, après les avoir soigneusement rincés, sous le bimini ou la capote dans un filet. À l'air libre et le plus souvent à l'ombre, ils finiront de murir tranquillement et seront délicieux pendant une dizaine de jours.
Hydrogénérateur
C'est l'équipement que tout le monde achète et installe sur son bateau ! Simple à monter, peu encombrant, robuste, il offre un excellent rendement pour une traînée négligeable – même les voiliers de course l'ont adopté. Le seul bémol ? L'hydrogénérateur ne peut rien pour vous… au mouillage !
Kayak et paddle
Au mouillage, rien de mieux que d'explorer la mangrove et de dénicher les petites plages les plus reculées grâce à un kayak ou un paddle. Le premier est encombrant à bord des monocoques ; ils ne leur restent que les filières. Avantage au multicoque, qui exploite ses bossoirs. Le paddle, lui, prend moins de place… les modèles gonflables sont parfaits pour la grande croisière.
LEDs
Un des plus simples et efficaces moyens de limiter la consommation du bord, c'est de remplacer toutes vos ampoules standards par des LEDs – pour un éclairage équivalent, elles pompent 5 à 10 fois moins d'énergie !
Musique
Et pourquoi pas un petit concert de jazz, un rock endiablé, de la grosse dance ou une symphonie ? Au large, vous ne dérangerez pas les voisins ! Les constructeurs proposent des enceintes étanches, laissez-vous tenter !
Palan moteur
Plutôt que de remonter l'annexe et son lourd moteur sur les bossoirs arrière, il est possible d'installer un palan à demeure, capable de remonter le hors-bord sur sa chaise ad hoc. Un investissement loin d'être inutile : c'est fou le nombre de trucs lourds qu'on peut avoir besoin d'embarquer depuis l'annexe !
Panneau solaire
Utilisés sur tous les voiliers de course au large ou presque, les panneaux solaires, ça marche ! Attention à éviter les ombres portées ; l'idéal est également que le support soit mobile afin d'orienter le panneau perpendiculairement au soleil.
Pare-battages
Rond ou carré ? Les deux mon Capitaine ! Les premiers présentent l'avantage de prendre moins de place et restent longtemps en place, même par vent fort. Les seconds sont volumineux, mais parfaits pour mieux répartir la pression sur la coque – et parfois les hublots. Mais s'ils ne sont pas en contact, ils s'envolent parfois et se retrouvent inutilement coincés sur le pont.
Pêche
Au large, on ne manque pas de poisson : dorades et thon frais font les délices des gourmets. Alors, autant disposer d'un équipement de pêche à la traîne déjà à poste : supports de cannes et dévideur de lignes sont les bienvenus sur les balcons arrière.
Protection
Manches à air et radôme radar sont très exposés quand la voile d'avant s'agite. C'est le cas au portant, quand elle ne porte plus, masquée par la grand-voile. Et aussi quand la houle perturbe le plan de voilure. Une protection inox évite toute casse et limite le ragage.
Régulateur
Il ne réclame pas d'énergie et barre tout seul nuit et jour pourvu que le vent apparent soit supérieur à quelques nœuds. Le régulateur, prisé par tous les tourdumondistes il y a 30 ans, est aujourd'hui concurrencé par les pilotes, devenus plus économes et surtout intelligents. Il est également fragile et encombrant… on aime ou on n'aime pas.
Survie
Soignez votre bib ! Il sera bien mieux à l'extérieur qu'au fond d'un coffre pour d'évidentes facilités de manutention en cas d'urgence. Pour autant, le radeau ne doit pas être exposés aux coups et marcher dessus n'est pas recommandé : la solution ? Un logement sur mesure, intégré aux filières ou au balcon arrière.
Tête de mât
À Las Palmas, on a trouvé mieux que le traditionnel seau – commandé par sa propre drisse – pour supporter l'outillage et les pièces : ce profond sac en toile limite pratiquement tout risque de renverser le contenu.
Trinquette
Disposer d'une bonne voile de brise à la coupe et grammage adaptés assure un indéniable gain en performance et préserve le génois, qui fonctionne en mode « tout ou rien ». L'idéal, pour éviter le fardage, le poids dans les hauts et ne pas entraver la course du génois lors des virements de bord, c'est l'étai largable et une voile sur mousquetons… mais bon, un second enrouleur à poste, c'est tentant ! À tester une dernière fois avant de larguer les amarres.
Vélo
Laisser un vélo sur le pont pendant une transat, c'est assurément le rendre hors d'usage ou presque… alors privilégiez les modèles pliants, qui trouveront facilement une place dans un coffre ou dans une cabine.
Voile légère
Embarquer un ou deux dériveurs, ce n'est pas à la portée de tous les voiliers – quoique les gonflables et démontables Tiwal et autre Smartkat ont de solides arguments… Mais à bord d'un catamaran comme cet Outremer 49, les enfants pourront continuer à parfaire leurs virements bascules en Optimist… elle n'est pas belle, l'année sabbatique ?
Wifi
Rien de plus pénible que de galérer avec un signal wifi qui divague de zéro à trois barres. Les plus malins bricolent des amplificateurs de signal à partir d'une canette de bière… mais le booster de wifi envoyé dans le gréement, ça marche à tous les coups !