- A partir de 1 500 € pour un Flirt avec moteur et voiles fatigués.
- 3 500 € pour un modèle remis en état et prêt à prendre la mer.
- 1 743 exemplaires de 1976 à 1983
Conçu pour la navigation en famille, ce voilier sans aucune prétention régatière a connu un grand succès tant en version quillard que dériveur lesté. La première version est un peu plus performante aux allures près du vent et plus raide à la toile comparée au dériveur, dont le point fort est l'échouage facile. Les emménagements sont suffisants mais sobres : couchette double à l'avant, flanquée d'un petit bloc cuisine, couchettes arrière servant de banquette de part et d'autre d'une table pliante. Sérieux et efficace à défaut d'être révolutionnaire, le Flirt conserve tout de même un indéniable point fort, son immense cockpit.
Le diagnostic de Bateaux.com
Très solide, il a plutôt bien supporté le poids des ans mais, comme toujours, il faudra être attentif à la dérive et à son mécanisme de relevage. Si cela n'a pas été fait, les vaigrages d'origine devront certainement être changés. Idem pour l'accastillage de pont, embases de chandeliers et balcon, dont la tenue est approximative.
« Le quillard fait preuve à Force 4 d'un comportement plus tranquille et permet de conserver toute la grand-voile avec un degré Beaufort de plus que le dériveur ».
Jacques Monsault, essai du Flirt dans Bateaux
Avantages
- Immense cockpit
- Rapport volume/prix imbattable
- Deux versions de lest
Inconvénients
- Hiloires de cockpit un peu raides
- Accastillage fragile
- Rien n'est prévu pour la baignade
Mais que lui manque-t-il ?
Pas grand-chose à part une ergonomie revue du cockpit.
L'équivalent aujourd'hui ?
Le chantier Jeanneau ne produit plus de croiseur en dessous de 35 pieds. On opte donc pour l'E1, nouveau vocable de l'Elan 210, petit voilier séduisant et rapide.