Le candidat espagnol du Vendée Globe – Didac Costa – avait dû regagner les pontons des Sables-d'Olonne le jour même du départ. En effet, le 6 novembre 2016, il découvrait une voie d'eau et une défaillance de son système électronique, à peine une heure après avoir pris le départ de la course. Obligé de faire demi-tour, il a pu compter sur le soutien des équipes encore sur place, mais aussi des pompiers des Sables-d'Olonne.
Après trois jours de travail intense, le skipper de One Planet One Ocean est reparti dans la course autour du monde ce jeudi 10 novembre à 12 h 40. Il a repassé la ligne (entre la cardinale Nouch Sud et un point GPS) une deuxième fois pour rejoindre ses concurrents. Il est d'ailleurs à 1 134 milles des leaders et à 770 milles de son concurrent le plus proche, Sébastien Destremau.
L'Espagnol aurait pu repartir hier, mais il attendait de meilleures conditions météo. Le front qui a balayé le golfe de Gascogne générait des vents nord-ouest de 30 à 35 nœuds et des vagues de 3 à 4 mètres. L'équipe de Didac Costa a pu constater ce jeudi un aplatissement par rapport à hier, mais le skipper catalan a dû attendre la marée haute de 13 h pour pouvoir descendre le chenal.
Les prochains jours, le skipper devra dégolfer avec un vent de Nord-Ouest pendant une vingtaine d'heures, puis trouvera un vent de face jusqu'au cap Finisterre. "Nous pouvions attendre encore un peu pour trouver de meilleures conditions, mais Didac a hâte de partir et on préférait éviter un départ de nuit" explique Jordi Griso le team manager.
"J'ai eu le temps de dormir hier, et j'ai regardé la course hier soir seulement, pour voir où cela en était ! Maintenant je veux rentrer dedans, mais prudemment tout en naviguant rapidement comme j'aime le faire, je n'ai pas d'autre objectif que terminer ce tour du monde" a expliqué Didac Costa.
Le skipper a de quoi tenir 105 jours sur ce tour du monde au niveau de l'avitaillement.