- A partir de 20 000 euros pour un Gin Fizz stationné aux Antilles ou aux Canaries… et 30 000 euros pour une unité plus près de chez vous, prête à larguer les amarres.
- 494 exemplaires produits de 1974 à 1981
A 40 ans tout rond, ce grand croiseur signé Michel Joubert reste toujours fringant. Même s'il manque de brio dans les petits airs, il suffit de le barrer par bonne brise pour s'imaginer poussé par les alizés, en route vers les lagons et les cocotiers. Un rêve que beaucoup de propriétaires de Gin Fizz ont déjà fait avant vous.
De nombreuses unités sont donc déjà équipées pour le voyage, ce qui représente une économie très conséquente sur le budget global.
Si le Gin Fizz existe aussi en ketch, nous vous conesillons la version sloop, plus performante et plus facile à mener. Le Gin Fizz est un voilier des chantiers Jeanneau mais Gibert Marine a construit le même voilier sous le nom de Gib'Sea 37.
Le diagnostic de Bateaux.com
Une coque et un gréement robuste, certes, mais des périphériques qui ont pu souffrir après quatre décennies d'usage.
Sans évoquer particulièrement le gréement, les manœuvres, voiles et autre moteur – les voiliers dédiés à la grande croisière ont le plus souvent bénéficié d'une ou plusieurs remises à niveau, vous vérifierez l'état de la plomberie et de l'électricité.
"Michel Joubert a dessiné le Gin Fizz comme un voilier polyvalent, c'est-à-dire un bateau prévu pour toutes sortes de programme comme la croisière en famille, grandes traversée et régate".
Simo Brummer, journaliste.
Les avantages du Gin Fizz
- Confortable en mer
- Robuste et sûr par gros temps
- Bonne tenue de sa cote sur le marché de l'occasion
Les points faibles du Gin Fizz
- Paresseux par petit temps
- Version ketch peu convaincante
- Emménagements un peu sombres
Mais que lui manque-t-il ?
Plus d'ouvertures pour profiter le mer et de la lumière depuis l'intérieur et une belle jupe arrière – ou plate-forme – pour la baignade.
L'équivalent aujourd'hui ?
Le Sun Odyssey 389. Ce plan Lombard avec bouchains arrière allie confort, design réussi et performances flatteuses.
La photo montre
- une cuisine en long ( alors qu' elle tait en L )
- une porte gauche ( cabine WC ?? ) alors qu'il y avait la cuisine cet endroit
- aucun accs pour la couchette cercueil du navigateur ( prsente sur le Gin Fizz )
vous pouvez verifier sur le plan d' amnagement ..., la photo ne correspondpas...
Pour avoir fait une TRANSAT nord en JUIN 1976 bord d'un Gin Fizz gr en Sloop, ( en mme temps et aux mmes endroits que Pen, Duick 6 ou Club Med ) je peux dire que c'est un bateau sacrment solide, que je trouvais trs maneuvrant meme faible vitesse la voile.
Au niveau du carr, du fait d'un fond de coque assez plat, s'il y avait de l' eau dans les fonds, la gite, elle dpassait des planchers...
Le robinet d'arrive d'eau planqu sous la glacire de la cuisine tait plus qu' inaccessible et aurait bien gagn etre remplac par un modle quart de tour!
Un bon point pour les couchettes de mer, celle du navigateur de type cercueil , et les 2 couchettes suprieures du carr ( mme si les tirants de cadne empitaient un peu et en limitait le confort ) . Assez hautes elles ne sont pas d' un accs trs ais, mais une fois dedans on tait bien cal.
Le grand cockpit extrieur est apprciable, tout comme le balcon de pied de mat...
La commande d'inverseur du moteur tait un peu trop haute place et dpassait des bancs du cockpit , c' est un coup la casser si un quipier tombe dessus, ou ce qu' une coute ou amarre s'y accroche :( ..
C'est vrai que l' intrieur est plutt sombre, et que les hublots latraux ne sont pas bien hauts ... Cela dit, en terme de scuritau large, je suis dubitatif sur les grands hublots de coque que l' on voit sur les constructions actuelles et sur leur tenue dans le temps ( sans parler de leur rsistance aux rayures au port ( quais , .. dfenses ... ) du fait des frottements / et agressions diverses ... ) .
je suis étonné des commentaires fait par cette article étant moi- même propriétaire d'un ginfizz on me reprocheras d'être de parti pris.
Je reprend les trois point faible énuméré et m’inscrit en faux.
Justement pour moi la version ketch est plus que convaincante par petit temp et elle l'est encore plus par gros temp ceci quand on prend des ris sur l'artimon avec grand voile affalé. En tout temps le voilier est parfaitement équilibré ce qui économise la consommation du pilote. Le gain de voilure sur l'artimon est largement bénéfique sur la vitesse par petit temps.
Pour moi le principale défaut de la version ketch vient des approximations du constructeur qu'il faut corriger. Je m'explique en version ketch le mât est largement posé plus vers l'avant. L'épontille se trouve d'ailleurs positionné dans le cabinet de toilette ici sur la photo l'épontille est dans le carré c'est donc un sloop. Tout cela et logique du point de l'architecture afin de respecter le centre de voilure par rapport au lest qui lui ne bouge pas dans les deux versions. Le gin fizz devait être un voilier peu coûteux par rapport à ses concurrents pour des raisons de grande série le chantier as utiliser le même mât pour les deux versions c'est à dire mis pour notre époque à 40 ans de distance un vrais poteau télégraphique avec une masse d’aluminium au delà de toute raison. Si son poids passait bien pour le sloop il en est plus de même avec le ketch du coût le ketch enfourne plus que de raison encore plus avec une baille à mouillage bien pleine. Il faut changé le mat et prendre un mât moderne ce qui aurait dû être fait à l'époque avec un mât plus léger (moins haut) et là le comportement du voilier se transforme de façon spectaculaire.
Tous les éléments de structures sur le gin fizz sont surdimensionné : la coque est en double épaisseur jusqu’à au dessus de la flottaison, un haubanage à quatre bas hauban ce qui fait 6 cadènes avec double patataras , un pont sandwich qui peut avoir souffert de l'humidité mais super rigide dans le temp. Des cloisons très légère, c'est vrais mais parce qu'elle ne serve pas au maintien de la coque comme nos voiliers moderne donc une coque très rigide. Une formulation de la résine à défier le temps au bout de quarante ans on constate une osmose c'est vrais mais limité à la première couche de strat et encore pas partout mais il faut la traiter absolument .
Un lest fait avec une fonte de mauvaise qualité c'est vrais aussi (baisse des coût oblige) mais avec une surface d'assise sur la coque énorme par rapport a ce qui se fait actuellement . La porosité de la fonte peut-être d'ailleurs reprise avec de la soudure inox . Cette surface de jonction autorise même à lui ajouter des pains de plomb pour améliorer sa raideur au près, le fond de coque n'en souffriras pas car très très épais et bien varanguer.
En faite la coque et le lest sont exceptionnellement solide mais tout ce qui concerne le matériel rapporté prend son âge et c'est normal. Ce concept en fait un voilier très intéressant à rénover si le prix de départ reste raisonnable. Comparé à nos voiliers modernes poussé à une optimisation extrême sur l'échantillonnage des coques le poids du ginfizz reste tout a fait proportionné à la surface de voilure je parle bien-sur pour le ketch. En méditerrané les petits hublots c'est plutôt un plus pour éviter de cramer et rien n'empêche de mettre les plafonds en blanc.