Le 11 juin 2016, Jean Le Cam mettait fin à sa collecte de fonds qui devait lui permettre d'armer son bateau en prévision du prochain Vendée Globe. Ayant réuni 367 172 € - 130 232 € grâce aux donateurs et le reste grâce à un emprunt – Jean Le Cam a pu acheter du matériel et des équipements pour son Imoca, qu'il a affectueusement nommé "Hubert".
Après un long chantier, l'Imoca a enfin retrouvé la mer au port de plaisance de Port-La-Forêt. Un chantier de sept mois résultant du tour du monde de la Barcelona World Race (qu'il a partagé avec Bernard Stamm) sur lequel il avait noté des points d'amélioration.
"La liste était longue et nous avons travaillé efficacement, avec le peu de moyens dont nous disposions. Nous avons coupé les dérives, changé le moteur, remplacé l'électronique et l'électricité de A à Z, expertisé le mât et la quille... Pendant la Barcelona, le rail de mât s'était arraché trois fois. Ça calme… On a donc installé un nouveau rail. Nous sommes aussi passés en hooks Karver pour toutes les voiles d'avant. Nous avons viré tout ce qui était hydraulique sur le bateau, on l'a repeint. Il a par ailleurs fallu entreprendre un gros lifting général en enlevant tous les éléments "inutiles" sur cet IMOCA qui est passé entre les mains de nombreux propriétaires depuis son lancement. On a gagné 350 kg au passage" a expliqué Jean à l'organisation du Vendée Globe.
Grâce à la solidarité du grand public, de fournisseurs et d'entreprises de toutes natures, Jean Le Cam a pu réunir argent et matériau nécessaire aux travaux de son bateau. Mais il manque encore les nouvelles voiles, le gréement, l'assurance du bateau ou encore la paye de l'équipe comme l'explique le marin au Vendée Globe. "Il y a eu l'Euro de football, le Tour du France cycliste et maintenant les JO. J'ose espérer que les entreprises s'occuperont ensuite du Vendée Globe !" détaille-t-il.