Un voilier qui progresse doit tenir compte de la combinaison de 2 vents :
- le vent réel, aussi appelé vent vrai
- le vent créé par la vitesse du bateau
La combinaison de ces 2 vents donne le vent apparent. Sur un voilier, l'anémomètre mesure la vitesse et la direction du vent. Il indique le vent apparent.
Si l'étalonnage des instruments est faux, cela fausse l'indication de force et de direction du vent réel.
Exemple n°1
Si l'information du vent apparent est fausse (19 N au lieu de 15 N), le vent réel sera faux (15 N au lieu de 10 N)
Exemple n°2
Si l'information de vitesse du bateau est erronée (10 N au lieu de 6 N), le vent réel diminue (il passe de 10 N à 7 N) et son cap change.
Conclusions
Il apparaît donc que le calibrage du speedomètre doit être très précis. Or cet appareil qui fonctionne avec une ailette qui tourne sous la coque, n'est pas très précis. La rotation dépend de l'angle de gîte et de la plage de vitesse. Par exemple, un speedo peut être précis à 4 nœuds et avoir 20% d'écart à 8 nœuds.
Idem pour l'anémomètre, qui placé en tête de mât, subit les accélérations des mouvements du voilier.
Obtenir des informations justes reste une grosse problématique pour les écuries de course. Les fournisseurs d'électronique sont bien conscients de l'importance de cette problématique.