Un amortisseur d'amarre répond à des critères. À la recherche du produit idéal pour son voilier, Romain Vallier finit par concevoir son propre amortisseur et… le commercialiser.
Aucune pièce métallique
Souvent les amortisseurs sous forme de ressort finissent par rouille et/ou être bruyant. Les ports n'aiment pas que l'on utilise des manilles ou des morceaux de chaîne pour se fixer sur les taquets des pontons. En effet, entre l'acier et l'aluminium, une électrolyse finit par se former.
Pour résoudre cela, l'Amartec est en matière caoutchouc (traité anti-UV) et en cordage. Aucune pièce métallique.
Transfert d'effort
L'Amartec travaille en compression. Le principe est de transformer les efforts (F) générés par la traction sur l'amarre en un effort perpendiculaire Y. Ce transfert d'effort s'effectue à l'aide d'une corde disposée en double huit (principe du pantographe). Plus on tire sur la boucle de cordage, plus elle compresse la pièce en caoutchouc de l'amortisseur.
Absorber les à-coups
En amortissant les chocs sur les amarres, l'Amartec remplit son rôle d'amortisseur d'amarre. La conception innovante avec écrasement du caoutchouc permet d'avoir un amortissement linéaire et sans butée en fin de course.
L'Amartec peut aussi être utilisé sur la chaîne de mouillage ou pour l'amarrage sur corps-mort.
L'Amartec est disponible sur le site de son concepteur en 3 tailles :
Bateau de moins de 9 mètres ou 3 tonnes = 48,00 €
Bateau de 9 à 10,5 mètres ou 3 à 5 tonnes = 56,00 €
Bateau de 10,5 à 12 mètres ou 5 à 8 tonnes = 67,00 €