Le Bateau des Métiers by Aérocampus abandonne la Transat Jacques Vabre
Jeudi 29 octobre, Le Bateau des Métiers by Aérocampus était obligé de rentrer vers Les Sables-d'Olonne à cause du déchirement de leur Grand-Voile. Malheureusement pour les deux marins, ils n'ont eu d'autres choix que d'abandonner la course. En effet, la Grand-voile de remplacement a révélé des faiblesses à plusieurs endroits et ils n'auraient pas été sérieux pour les deux skippers de traverser l'Atlantique. Arnaud Boissières et Stan Maslard font donc route vers Les Sables-d'Olonne et devraient arriver lundi matin.
Bastide Otio se déroute vers le Portugal
Jeudi 29 octobre, à 15 h 30, Kito de Pavant et Yann Régniau ont informé leur équipe technique et la direction de la course qu'ils se déroutaient vers le port de Cascais au Portugal, situé à environ 400 milles de leur position actuelle.
Depuis trois jours, l'antenne satellite "Fleet" du bateau est hors d'usage, obligeant le duo à fonctionner sans données météo. Plusieurs voiles sont aussi endommagées et il n'était pas prudent de poursuivre vers Itajai. L'Imoca Bastide Otio devrait rejoindre Cascais samedi 31 octobre, où il sera rejoint par son équipe technique afin d'envisager les réparations nécessaires pour pouvoir poursuivre la course.
L'Ultime Actual abandonne
Vendredi 30 octobre, à 5 h du matin, Yves le Blévec et Jean-Baptiste le Vaillant, à bord de l'Ultime Actual informaient la Direction de course de la Transat Jacques Vabre de problèmes techniques. Alors qu'ils se déroutaient vers les côtes européennes, ils ont finalement pris la lourde décision d'abandonner la course. Une pièce du vérin de hauban tribord a cassé, favorisant un démâtage d'une part et empêchant au bateau d'être au maximum de sa fonctionnalité. Ils rallient désormais La-Trinité-sur-Mer, qu'ils devraient rejoindre d'ici trois jours.
"Ça a fait en grand "crack", le bruit caractéristique du démâtage... J'étais sur le pont, j'ai eu le réflexe de regarder sous le vent pour voir le mât tomber dans l'eau… mais non, heureusement, il s'est arrêté. Il est passé de 10° incliné au vent à 30 à 40° incliné sous le vent ! C'est une pièce du vérin de hauban tribord qui a cassé net. Une tige en acier, l'usure sans doute. Nous naviguions sous-toilés, car c'était des conditions à grains. Je pense que ça a sauvé le mât" a expliqué Yves le Blévec.
Adopteunskipper.net contraint à l'abandon
Nicolas Boidevézi et Ryan Breymaier, skippers du monocoque 60 pieds Adopteunskipper.net a informé son équipe à terre d'un problème technique au niveau de la basse bastaque tribord (câble qui assure la tenue du mât). Alors qu'ils devaient simplement se dérouter, finalement le duo a décidé d'abandonner la course et de rejoindre Concarneau.
"C'est forcément une décision très difficile à prendre. Mais la rupture de ce câble au niveau de l'ancrage de mât est une alerte suffisamment sérieuse. On ne peut pas se permettre de prendre le risque de continuer et de voir un autre câble se rompre… La course au large n'est pas une roulette russe", commente Nicolas.
Il s'agit maintenant de convoyer le bateau vers Concarneau sous voilure réduite. Il faudra au duo près de quatre jours pour rejoindre le port cornouaillais. Le nouvel objectif : se préparer pour le Vendée Globe 2016.
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Créno-Moustache Solidaires rejoint l'Espagne pour une réparation
Créno-Moustache Solidaires se dirige vers l'Espagne pour réparer sa barre de flèche haute tribord, qui avait cassé. Dans un vent soutenu de 30-35 nœuds de Sud-Ouest et une mer forte, une pièce inox s'est rompue et l'équipage a pu rapidement changer d'amures pour piquer vers le Nord. Mais comme le vent doit rapidement tourner au secteur nord-ouest, Créno-Moustache Solidaire va pouvoir incurver sa route vers La Corogne ou Vigo ces prochaines heures. Thibault Hector et Morgan Launay pensent pouvoir réparer rapidement pour reprendre la mer.
St-Michel Virbac se déroute vers l'archipel de Madère
Ce vendredi 30 octobre, Jean-Pierre Dick et Fabien Delahaye ont contacté leur équipe pour les prévenir que deux lisses (renfort structurel) étaient cassées au milieu de la soute à voiles. L'île est située à 250 milles et les deux marins, rejoints par leur équipe technique, évalueront les dégâts afin de savoir s'ils repartent ou s'ils abandonnent.