"Contrairement à ce qui se dit sur les pontons, la licence n'est pas uniquement dédiée à la régate" explique Olivier Clermont. Les plaisanciers ont un intérêt à prendre une licence, car ils peuvent accéder aux différentes offres des clubs, mais ils ont également accès à une assurance. "Nous avons une assurance qui concerne les plaisanciers et leurs bateaux et pas seulement les régatiers."
La FFVoile développe une nouvelle offre : le Coach Plaisance FFVoile. "Alors qu'ils possèdent un bateau, certains plaisanciers n'osent pas le sortir, ils ont besoin d'une petite remise à niveau ou d'un perfectionnement. C'est un des enjeux pour le développement de nos clubs."
D'un coût d'environ 130 euros, que ce soit pour une prise en main d'un nouveau voilier, ou pour un bilan de compétences, ces quelques heures de navigation permettent d'appréhender les besoins du plaisancier et de lui proposer par la suite un programme adapté correspondant à son niveau, mais également à sa disponibilité.
En accédant plus facilement aux clubs de voile, les plaisanciers pourront profiter des infrastructures et des compétences des moniteurs, mais aussi rencontrer d'autres personnes avec qui partager leur passion.
Pour d'autres, avoir une licence à la FFVoile permet d'avoir accès au ponton du club ou encore à un parking. "Ils cherchent le confort des services proposés aux plaisanciers." Il faut faire venir les plaisanciers dans les clubs, pour qu'ils découvrent ce qui s'y passe."
En 2014, on compte 293 000 licences, tous types de licences confondues. "C'est un chiffre qui évolue assez peu sur les licences club, mais qui est en progression constante. Par contre, nous avons une augmentation plutôt positive sur le Passeport Voile." Ces chiffres sont bien évidemment liés au tourisme et à la météo "Si un mois de juillet est très mauvais, nous n'aurons pas beaucoup de monde dans les clubs."
Dans l'ensemble, c'est un chiffre qui évolue positivement sur les dernières années. "En 2011, nous avons passé les 290 000 passeports. On avait perdu quelques licences les années suivantes, mais aujourd'hui ça réaugmente."