Le Centre de Formation Mercury, qui accueille les techniciens de la marque, mais aussi les stagiaires en formation à l'INB, vient d'être officiellement inauguré. Dans cet espace de 250 m2, les mécaniciens, techniciens, chefs d'ateliers et revendeurs de la marque vont pouvoir se former sur les moteurs – hord-bord et inboard, de dernières générations. "Ce projet est très important pour nous. L'ensemble des dernières technologies sont présent sur ce plateau" explique Max Métadier, directeur de Mercury Marine France.
Ce nouveau plateau, installé dans les locaux de Concarneau, complète le dispositif pédagogique de l'INB, et s'adresse aux formateurs ainsi qu'aux stagiaires, apprentis et étudiants futurs acteurs du secteur nautique. Ce partenariat est une belle opportunité pour les étudiants de l'INB qui vont pouvoir se former sur l'ensemble des technologies de Mercury. Pour les professionnels français du réseau de distribution de la marque, plusieurs sessions seront organisées dans l'année.
Le choix de l'INB de Concarneau s'est fait tout simplement pour Mercury Marine. La marque américaine, aux couleurs noires et rouges, cherchait un partenaire avec une implantation géographique et professionnelle. "L'INB a toujours su mettre en place des partenariats actifs avec les marques et les entreprises du secteur" explique Max Métadier. Pour INB, l'atout majeur de ce partenariat réside dans le niveau de technicité qui fait la réputation du motoriste "Ce partenariat est un outil fantastique pour l'INB. Il nous permet très clairement d'avoir un plateau technique très haut de gamme, et sans l'apport de Mercury, cela aurait été évidemment inenvisageable pour nous" détaille Laurent Winisky, directeur de l'Institut Nautique de Bretagne.
La Fédération des Industries Nautiques voit ce partenariat d'un très bon œil. Matthieu Taburet, un des administrateurs de la FIN explique "On a besoin dans notre métier de professionnels compétents, bien formés. On connaît aujourd'hui un gros déficit de mécaniciens compétents. Ce manque de mécaniciens est une question récurrente des entreprises du nautisme". Les perspectives d'emploi sont donc bien réelles dans le secteur. "Une grande partie des professionnels du nautisme, chefs d'entreprises et techniciens, vont partir à la retraite. On estime à environ 20% dans les 10 prochaines années le turn-over."