Interview d'Yves Le Bihan, propriétaire du 1er Solenn Day 27

Nous avons pu interviewer Yves Le Bihan, le premier propriétaire du Solenn Day 27, E la nave va, qui était exposé au Nautic de Paris. Passionné par la navigation, amoureux des bateaux "uniques" il répond de manière poétique à nos questions et nous explique son choix.

Pourquoi avoir acheté un Solenn Day ?

L'achat d'un bateau n'a rien d'ordinaire. En effet, il y a toujours une part d'irrationnel et en même temps se trouve l'attraction de la mer, cette passion de naviguer qui fait que l'on est prêt à faire des folies. Naviguant depuis toujours et ayant eu plusieurs bateaux, ceux-ci ont toujours été, soit des prototypes, soit des bateaux construits à l'unité.

Se retrouver dans un port avec le même bateau que les voisins n'est pas ma philosophie. Le dernier était un catamaran, prototype britannique, construit à deux exemplaires dont un en France.

Les bateaux sur lesquels j'ai navigué et navigue ont toujours été très élégants et typés. Ayant vendu ce catamaran de course-croisière, je cherchais un monocoque simple et beau pour naviguer à la journée principalement en baie de Quiberon. Pour la croisière hauturière, les amis ne manquant pas.

Le Solenn Day 27 "E la nave va" est mon deuxième Solenn Day. Le précédent étant le Solenn Day 23 durant quatre saisons. Bien sûr, dans cette taille, le choix est grand. Mais un bateau beau, fin, élégant, bien pensé, bien construit, sûr et marin, facile à manœuvrer en solitaire, avec moteur inboard est rare.

Le Solenn Day 23 [son nom "ἀταραξία"] a parcouru plus de 4.500 MN sans problème. Quelle meilleure référence ! Et puis, l'achat d'un bateau est très affectif. Lorsque j'ai eu mon premier rendez-vous avec le chantier Franck Roy pour voir un Solenn Day, je ne me doutais pas que je rencontrerais un homme passionné par ce qu'il construisait et ne cherchant pas à vendre pour vendre. Aller vers ce chantier, c'est entrer dans une autre dimension qu'une relation client-fournisseur. C'est ce qui fait que l'on devient fidèle. Donc un Solenn Day, ce n'est pas qu'un bateau, c'est un tout.

Pourquoi privilégier ce type de bateau (chic, classique, moderne) ?

Les trois mots que vous énoncez : chic, classique moderne sont bien choisis, car ils font une synthèse du Solenn Day.

Chic : Il n'y a pas photo, puisqu'après quatre saisons sur le SD23, les navigateurs (trices) qui vous voient sur l'eau sont toujours admiratifs, puisque les pouces levés ne manquent pas. L'élégance due aux architectes n'est pas mot vain. Une finition exemplaire et l'harmonie attirent toujours l'œil.

Classique : Par son design qui est très vintage [pont, cockpit entièrement lattés teck, vernis superbe qui tiennent dans le temps], par la conception du bateau. La possibilité d'échouer (beacher) sans soucis est vraiment un plus.

Moderne : Sa carène résolument moderne par ses lignes tendues, son plan de voilure, son accastillage, son moteur inboard, sa quille hydraulique.

Avez-vous regardé la concurrence avant de choisir ? Quel modèle ?

Le Tofinou. Mais dans la taille que je désirais, 7 mètres, à mes yeux ce modèle ne faisait pas le poids : architecture de conception de la carène ancienne, pas de cockpit auto-videur, pas de système hydraulique etc. Je ne les ai pas consultés Pour finir, le nerf de la guerre, le prix. Ce type de bateau a un prix qui le classe dans une niche, mais c'est un bateau construit à l'unité avec possibilité de personnalisation à la demande, ceci demande, bien évidemment, de nombreuses heures de main d'œuvre supplémentaires. Pour exemple, le SD27 sera équipé d'un moteur électrique, d'un plan de pont repensé et flush, d'un mât à deux étages de barre de flèches et d'un accastillage hors du commun, de voiles faites sur mesure pour votre type de navigation. Bref, oui tout cela a un prix, mais le plaisir de naviguer ne se mesure pas.

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