J'avais fait partie de notre équipe qui avait fait un prototype de pale d'éolienne avec cette résine en infusion ; elle est étonnement moins cassante , mais c'était trop lourd pour une éolienne ; aussi je pense que ça a de l'avenir pour les devis de poids moins strictes .
Merci pour ce résumé limpide de la situation. Quelle mer laisserons nous derrière nous ? C'est aujourd'hui et maintenant qu'il nous faut poser les bases du nautisme et des pratiques maritimes de demain. Ne laissons pas cette charge sur les épaules de "la génération future". Elle n'a encore ni bateau, ni piscine, ni SUV, ni parfois emploi ou idée de ce que l'avenir lui réserve mais bénéficie de certains encouragements du style : "la planète va mal, ça va vraiment être très dur pour vous, mais nous sommes trop vieux pour changer... ". Les navigateurs responsables ont déjà compris le changement de cap à effectuer, et ils sont nombreux. Certes les débats sont souvent rugueux, les postures rigides, voire menaçantes mais il n'en tient qu'à la communauté maritime toute entière, et en particulier les pratiquants d'aujourd'hui et de maintenant de s'entendre autour des nouvelles habitudes à prendre, toujours plus bleues, toujours plus durables et soutenables.
Nous avons emprunté l'année dernière les canaux bretons, entre Dinan et Arzal.
Entre l'algue qui prolifère et les obstacles imprévus dans le canal, notre bateau a quand même souffert, malgré un faible tirant d'eau (0,80m).
Et le démâtage n'est pas une formalité!
Préférer utiliser les vedettes de location.
Par ailleurs, c'est un monde qui se meurt, à l'image des villages traversés. Nous n'avons certains jours pas croisé un seul navire.
Bon souvenir quand même.
