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Pierre-maxime Leroy
Dans la mesure où l'on ne contrôle pas les échanges d'information et qu'en plus on transforme les courses en mer en reality show, c'est ce qu'était le dernier Vendée Globe (ça ne retire pas le courage d'aller seul affronter les Océans), on cumule à la fois, la tentation d'être sur le devant de la scène et la volonté de vouloir obtenir la meilleure position dans la course.
Qui en étant fatigué(e), seul(e) pourrait résister à celà?
Qui dans une situation difficile n'aurait pas non plus la tentation de demander de l'aide et qui la refuserait? Les questions elles sont plutôt là, une aventure humaine comme le golden globe race et une course d'Ultimes avec une personne dédiée à la médiatisation dans chaque bateau , ou un Vendée Globe où les marins sont OBLIGES de faire du médiatique sont deux choses diamétralement opposée. En plus cette volonté de show business permet d'ajouter de facto des moyens de communications incontrôlables.
C'est la même différence entre le Paris-Dakar et les 24 heures du Mans.Dans un cas, il y a un moment ou l'humain est confronté seul à la machine et l'autre ou le pilote est toujours en contact avec son équipe. La différence c'est qu'en mer il n'y a pas d'arrêt au stand et dans le cadre du Vendée Globe tous les marins étaient dans un groupe Whats App. Le terme solitaire devient un peu galvaudé dans ces conditions.
Je pense que le plus simple c'est de rester honnête et ne plus présenter le Vendée Globe au même niveau de solitude et d'aventure que la Golden Globe race
Les concurrents sont des marins dans les deux cas, mais les uns sont vraiment solitaires les autres ne le sont plus.
Une fois de plus quelque chose qui pouvait être un refuge d'aventure humaine a été pourri par l'aspect financier.
Et là on ne parle pas de la sélection liée à la nécessité d'investissement dans les navires et les équipements.
Le Vendée Globe avec de nombreuses courses en mer se sont hissées... au niveau de course de bagnoles.
Heureusement, il y a le Golden globe race qui maintient une certaine tradition maritime solitaire et ça le restera tant qu'on introduira pas une caméra à bord branchée sur une valise satellite.
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Trawler sur la côte Est des USA
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Eric Andlauer
Bonjour
Il existe une alternative du passage du voilier au bateau à moteur. Il s’agit du gréement de jonque qui est tellement facile à mettre en oeuvre qu’il permet de continuer à pratiquer, pendant quelques années, la voile lorsque les efforts demandés par le gréement bermudien deviennent trop importants. Rien n’est tendu, on ne va pas sur le pont, il n’y a pas de foc, les virements et les empannages se passent sans toucher aux écoutes, les réductions et augmentations de voilure sont quasiment instantanées et sans effort…. En plus, le gréement de jonque est joli et aussi efficace qu’un gréement bermudien.
Le seul problème, actuellement, est qu’aucun chantier ne propose de gréement de jonque. Il reste le marché de l’occasion ou la conversion de gréement.
Eric Andlauer sailsec@junkrigassociation.org
Patrick G.
Super initiative Éric.