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Le bateau, c’est la liberté. La mer, c’est la contemplation.
Partir sur un bateau, c’est vivre l’action. Face à l’immensité, tout est parfait, tout doit être parfait. Une maison peut avoir un défaut de fabrication. C’est hors de question de se retrouver en pleine mer avec une malfaçon. C’est peut-être ce souci de perfection qui a séduit aussi Béatrice et son mari Emmanuel Martin, lorsqu’ils ont décidé de racheter le plus ancien chantier naval français, les établissements Dubourdieu. Son propriétaire partait à la retraite et l’avait mis en vente. Le jeune couple avait de l’audace. Il réussissait un parcours professionnel sans faute, Emmanuel dans la gestion de vignobles pour de Fuir le monde quelques heures ou quelques jours. Regarder le ciel et sentir le bonheur.
C’est en 1800 qu’un jeune charpentier du nom de Louis Dubourdieu fonda un chantier de construction de “tilloles”, mot ancien désignant des bateaux de pêche à rames. Le premier livre de comptes ne débutant qu’en juillet 1885, il ne reste du chantier du XlXème que le souvenir forcément imparfait transmis par la tradition orale et quelques plans.
Ces derniers ne portent pas de mention de taille, mais il existait au moins deux modèles de ” tilloles “, la ” Petite ” et la ” Grande “. Ces bateaux de pêche à rames étaient déjà construits à l’unité selon les demandes spécifiques de chaque ” patron “. Vers 1890, les ” Tilloles ” apparaissent dans le livre de compte avec un gréement complet. Le chantier naval Dubourdieu a donc construit quelques bateaux à voile, mais sur une très courte durée. Trois générations, en descendance directe, traversent le siècle aux commandes d’un chantier naval à la réputation croissante, d’où sortent chaque année entre 12 et 16 bateaux.
HivernageMenuiserie / Charpentier
LocationVente d’occasionVente neuf
Chantier monocoque moteurConstructeur / Importateur de bateaux neufs
Motorisation