Un choix dicté par l'expérience
Après plusieurs décennies de navigation à la voile, Paul a fait le choix du bateau à moteur en constatant une réalité incontournable en Méditerranée : "Quand on navigue l'été, on passe plus de 80 % du temps au moteur. Les 20 % restants, on se force à faire de la voile." Cette réflexion l'a conduit à acquérir un trawler de 11 m, avant de se tourner vers un Delphia 1200 Flylounge en 2020.
Un besoin d'espace et de confort à bord
Vivant trois mois par an sur son bateau, Paul recherchait un aménagement permettant d'accueillir famille et amis. "Avec ma femme, nous voulions deux véritables cabines doubles pour pouvoir recevoir dans de bonnes conditions." Le Delphia 1200 répondait à cette exigence, mais ne proposait pas encore de version Fly. Lorsque le chantier a lancé le Flylounge l'année suivante, Paul n'a pas hésité.
Une navigation pensée pour l'autonomie
Avec un Volvo de 220 ch en monomoteur, le Delphia 1200 Fly adopte une allure de croisière économique entre 7 et 8 nœuds. "À cette vitesse, nous consommons seulement 8 l/h à 7 nœuds et 12 l/h à 8 nœuds." En revanche, au-delà de cette plage, la consommation grimpe en flèche : "À 12 nœuds, on atteint 35 à 40 l/h, ce qui n'a plus de sens."
Outre l'aspect économique, Paul privilégie aussi le confort sonore et vibratoire. "À 7 nœuds, on peut se déplacer sans gêne à bord, et même sur le fly, le bruit du moteur devient imperceptible."
Avec l'expérience, Paul s'est rendu compte que pour le confort, il faut adapter sa vitesse à la fréquence des vagues. "C'est la poignée de gaz qui rend le bateau confortable."
Paul précise "Pour la navigation que je pratique en Méditerranée, 7 nœuds est grandement suffisant. Par exemple, la traversée depuis Port Camargue vers les Baléares me prend 27h. Sur ce temps il est aujourd'hui facile de prévoir une météo clémente et de ne pas se faire surprendre."
Un comportement marin rassurant
Le Delphia 1200 Fly affiche une stabilité appréciable en mer. "Grâce à ses redans, il ne gîte pas du tout, même avec le poids du fly. Et il mouille très peu dans le clapot. Depuis que je l'ai, je n'ai plus jamais enfilé mon ciré !" Cette stabilité contribue à une navigation sereine, sans désagréments majeurs liés aux mouvements du bateau.
Un confort thermique optimisé
Paul met également en avant le pare-brise inversé, qui joue un rôle essentiel dans la gestion de la chaleur à bord. "En plus de donner un joli look au bateau, il empêche le soleil de taper directement sur les vitres. Nous n'avons pas de climatisation et n'en avons jamais ressenti le besoin, même en été." La luminosité naturelle, bien que généreuse, a même été atténuée avec des occultants sur certains panneaux de pont.
Une autonomie électrique efficace
L'équipement en énergie renouvelable renforce le confort à bord. "Avec un panneau solaire de 400 W sur le pont, nous sommes en autonomie totale en été, malgré nos deux réfrigérateurs." Le bateau embarque quatre batteries de 100 Ah, garantissant une réserve d'énergie suffisante pour les besoins quotidiens.
Une approche de la navigation plus apaisée
Paul insiste sur la philosophie du "slow cruising", qui gagne du terrain parmi les plaisanciers. "La plupart des bateaux autour de nous naviguent aussi à ce rythme, car le confort est bien meilleur quand on ne cherche pas la vitesse." Aujourd'hui, il ne voit aucun modèle sur le marché qui pourrait remplacer son Delphia 1200 Fly, même si celui-ci a été optimisé et désormais nommé Delphia 12 Flylounge. "C'est pour moi le concept idéal !"
