2024, l'été de tous les dangers pour les jet-skis ?


Naviguer en jet-ski en France devient compliqué. Les fabricants de VNM et la FIN s'associent dans une campagne de sensibilisation pour que tous les pratiquants trouvent du plaisir à aller sur l'eau.

Interdiction de la mise à l'eau des jet-skis à Arcachon. Idem dans les Calanques marseillaises où les véhicules nautiques motorisés (VNM) ne sont pas autorisés. Pareil à Port-Cros et Porquerolles ou les Jet-skis ne peuvent pas s'approcher à moins de 600 m de la côte. Encore plus loin que la limite des 300 m !

Trouver la parade

Face à cela les fabricants de jet-skis cherchent la parade. Ils ne sont plus que trois aujourd'hui : Yamaha, BRP avec la marque Seadoo et Kawasaki. Ils ont bien conscience que l'image véhiculée par leur produit n'est pas à leur avantage. Et surtout la conduite nautique de quelques énergumènes vient saccager leur marché.

Des engins bruyants

Difficile en effet de ne pas se plaindre quand on pratique la mer, de ces engins bruyants qui vous tournent autour. Mais pourquoi donc, viennent-ils systématiquement autour des bateaux paisiblement posés au mouillage ? Pourquoi longent-ils la plage où sont tranquillement installés les plaisanciers ? Pourquoi ne pas partir au large, jouer avec les vagues loin de toute population ?

Des conduites sous surveillance

Heureusement, la navigation quand elle est encadrée par des professionnels, loueurs et écoles principalement, tient compte de toutes ces nuisances et reste respectueuse de l'environnement (pas seulement la nature, mais aussi les occupants des lieux).

Des chartes et campagnes de sensibilisation

Les constructeurs tentent aussi de redorer leur image. Seadoo (BRP) dispose déjà d'une charte pour un usage respectueux de leurs engins. Cette année 2024, c'est accompagné de la FIN que les 3 acteurs se réunissent pour lancer une campagne de sensibilisation sur la pratique responsable des véhicules nautiques à moteur en partenariat avec le Secrétariat d'État chargé de la mer et les associations clés du secteur. On comprend bien l'importance de trouver une solution sous peine de se voir rapidement interdire ce marché sur nos côtes.

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Serge Dossmann
Serge Dossmann
L'année dernière, j'ai emmené mon épouse faire un tour de voilier dans les Pertuis Charentais. Toute la journée nous avons été em.. par des jets-skis. C'est avec plaisir que nous sommes rentrés plus tôt que prévu car c'était devenu insupportable. Comme vous le dites, ils sont incapables de s'éloigner des voiliers, d'autant plus que ces engins font un bruit infernal.
Yannick Evenou
Yannick Evenou
a l'heure ou l'on demande aux autombilites de passer à l'electrique comment peut on défendre ce truc? combien de milliers de personnes et d'animaux peut géner un seul jet ski ? pour son brutal plaisir egoiste ? et quand il sont plusieurs.... a part dans le domaine du sauvetage cet outil est une abberation humaine et environementale .il est totalement indéfendable sauf pour ceux qui font de l'argent avec aux dépens de tous respects , il sera j'espere interdit un jour pour toute activité autre que de sécurité professionelle (sauvetage) sous réserve que les politiques aient suffisament de courage et de lucidité.
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