Interdiction de la mise à l'eau des jet-skis à Arcachon. Idem dans les Calanques marseillaises où les véhicules nautiques motorisés (VNM) ne sont pas autorisés. Pareil à Port-Cros et Porquerolles ou les Jet-skis ne peuvent pas s'approcher à moins de 600 m de la côte. Encore plus loin que la limite des 300 m !
Trouver la parade
Face à cela les fabricants de jet-skis cherchent la parade. Ils ne sont plus que trois aujourd'hui : Yamaha, BRP avec la marque Seadoo et Kawasaki. Ils ont bien conscience que l'image véhiculée par leur produit n'est pas à leur avantage. Et surtout la conduite nautique de quelques énergumènes vient saccager leur marché.
Des engins bruyants
Difficile en effet de ne pas se plaindre quand on pratique la mer, de ces engins bruyants qui vous tournent autour. Mais pourquoi donc, viennent-ils systématiquement autour des bateaux paisiblement posés au mouillage ? Pourquoi longent-ils la plage où sont tranquillement installés les plaisanciers ? Pourquoi ne pas partir au large, jouer avec les vagues loin de toute population ?
Des conduites sous surveillance
Heureusement, la navigation quand elle est encadrée par des professionnels, loueurs et écoles principalement, tient compte de toutes ces nuisances et reste respectueuse de l'environnement (pas seulement la nature, mais aussi les occupants des lieux).
Des chartes et campagnes de sensibilisation
Les constructeurs tentent aussi de redorer leur image. Seadoo (BRP) dispose déjà d'une charte pour un usage respectueux de leurs engins. Cette année 2024, c'est accompagné de la FIN que les 3 acteurs se réunissent pour lancer une campagne de sensibilisation sur la pratique responsable des véhicules nautiques à moteur en partenariat avec le Secrétariat d'État chargé de la mer et les associations clés du secteur. On comprend bien l'importance de trouver une solution sous peine de se voir rapidement interdire ce marché sur nos côtes.