Configurable à souhait, l'Iliad 53 F peut, par exemple, être équipé d'un système d'alimentation électrique par panneaux solaires et d'une batterie au lithium de 24 volts.
Construit sur une coque à semi-déplacement, le Powercat est proposé en standard avec deux moteurs Volvo de 440 CV ou deux moteurs Yanmar. Ces moteurs permettent au Powercat d'atteindre une vitesse de 24 mph (21 noeuds) et, en croisière, une autonomie de 3 000 milles nautiques ! Le chantier propose également une version plus puissante avec deux moteurs Cummins QSB 6,7 L de 550 CV, et c'est dans cette configuration que nous l'avons essayé.
Une vitesse de croisière qui permet d'aller loin
Une fois à la barre, la première chose que l'on remarque est la douceur de l'ensemble. Le catamaran accélère en douceur, sans bruit ni vibration excessifs. En fait, que ce soit au poste de barre intérieur ou sur le flybridge, vous vous trouverez loin des salles des machines. Cependant, vous pouvez également rester dans le cockpit sans trop d'inconfort.
Avec le Cummins, la vitesse de croisière est d'environ 17 noeuds à 2 700 tr/min, avec une vitesse maximale de 22 noeuds à 3 400 tr/min. Si le moteur Cummins n'apporte pas beaucoup plus de vitesse que d'autres moteurs plus modestes, il offre un bon niveau de couple, ce qui est toujours utile, surtout lorsque le catamaran a un poids à vide de 25,5 tonnes.
Pour en finir avec l'aspect technique, il est temps de descendre dans les salles des machines, qui sont très propres et bien organisées. On y trouve un générateur Onan, tout le système de gestion des panneaux solaires et un dessalinisateur Parker, bref, tout ce qu'il faut pour une longue traversée.