Grâce à l'utilisation de la fibre de basalte et même avec le poids des batteries, le catamaran conserve un poids léger raisonnable de 11,2 tonnes. En conséquence, New Windelo a doté le 50 d'une surface au près de 184 m2 et d'une surface au portant de 253 m2 en standard, ce qui est plus que suffisant pour une croisière rapide.
Le jour de notre essai, entre Miami et Fort Lauderdale, nous avons rencontré des conditions difficiles, avec un vent de 15 à 20 nœuds, des rafales à 22 / 23 nœuds et surtout une houle de 2 à 3 m par moments.
Un bateau vraiment facile à manœuvrer
Dans ces conditions, il n'est pas toujours facile de réaliser des performances, mais le Windelo n'est pas en reste. Dans ces conditions, avec le solent et un ris dans la grand-voile, le bateau avance entre 7 et 8 nœuds. En fait, grâce à ses dérives, le Windelo est capable de remonter assez haut au vent, ce qui est un très bon point.
Pour nous faire une idée des capacités du bateau, nous avons tiré quelques bords dans cette mer agitée. Dans 18 nœuds, toujours avec le solent, à 60° du vent, nous maintenons une vitesse de près de 8 nœuds, ce qui est très correct.
Pour donner un peu d'élan au catamaran, nous décidons de mettre le code 0. Bonne idée, car avec 20 nœuds de vent, en restant à un angle de 60°, notre vitesse grimpe à 11 nœuds, ce qui est plus que correct par mer formée. Nous sommes donc repartis sous le Solent. Stéphane Groves, directeur exécutif de la marque, me dit que dans de bonnes conditions avec un Gennaker, ils ont déjà atteint 24 nœuds. Impossible à vérifier aujourd'hui, mais vu la puissance et la réactivité du bateau, cela semble assez crédible.
Un autre point positif est que, grâce au solent autovireur, les virements de bord et les empannages s'effectuent rapidement et sans effort. Bien entendu, le jeu de voiles peut être largement personnalisé, et vous pouvez bien sûr ajouter un spi ou d'autres voiles.
Un système électrique performant et un bateau presque autonome
L'autre caractéristique du New Windelo 50 est son système de propulsion électrique, avec deux moteurs de 20 kW alimentés par un ensemble de batteries de 48 volts de 1 120 Ah. Windelo revendique une autonomie de 3 heures 45 minutes à 6 nœuds. C'est plus que suffisant pour entrer et sortir de la marina.
Pour recharger les batteries, Windelo peut compter sur ses panneaux solaires, d'une puissance totale de 6 000 watts, et sur les hélice des moteurs, qui jouent le rôle d'hydrogénérateur, rechargeant également les batteries. Sur le papier, ces différents dispositifs rendent le Windelo plus ou moins autonome. Pour recharger complètement les batteries avec les panneaux solaires, il faut 17 heures d'ensoleillement, mais l'important est que la réserve d'énergie est si importante que le bateau n'est presque jamais à court de batteries. En discutant avec les propriétaires, qui vivent à bord, ils m'ont dit qu'ils n'ont jamais été à court de batteries. Au cas où, il y a toujours le générateur de 17,9 kW et, bien sûr, la possibilité de recharger tout le parc de batteries une fois dans la marina. Pour les croisières au long cours, on peut même imaginer l'ajout d'une éolienne. En termes d'utilisation, c'est exactement la même chose qu'avec un moteur à combustion interne, mais sans le bruit.
