Pas de Nautic en Seine en 2024
Lors d'un conseil d'administration tenu le 29 janvier 2024, la Fédération des Industries Nautiques - FIN -a décidé du report de la 1ère édition de Nautic en Seine, nouvelle version du salon nautique de Paris, désormais implanté dans les Hauts de Seine, à Boulogne-Billancourt. Initialement annoncé pour octobre 2024, le salon devrait finalement se tenir au printemps 2025, à une date qui devrait être dévoilée lors d'un lancement officiel le 8 février 2024.
Face aux retours de la profession, que nous avons également pu constater dans les allées du Boot Düsseldorf 2024, le maintien d'un salon en octobre, directement à la suite des salons de Cannes, La Rochelle, Southampton, en même temps que celui de Barcelone et que le village du départ du Vendée Globe, semblait désormais impossible.
Une première édition cruciale
Malgré le travail en amont, la détermination de la date s'est avérée plus complexe que prévu. Tant qu'il en était encore temps, la FIN a fait le choix de la réajuster, comme l'explique son président Jean-Paul Chapeleau : "Depuis les premiers groupes de travail du printemps 2023, nous avions toujours parlé d'octobre 2024. Les constructeurs avaient toujours eu un doute sur la date, mais sans avoir de solution parfaite. Nous avons décidé de lancer le Nautic en Seine pour octobre, en l'absence d'un positionnement 100 % contre. Cela nous a permis d'avoir le retour, plutôt positif, de tous les métiers. Düsseldorf nous a permis de revoir la situation avec les constructeurs, qui augurait d'une présence pauvre en quantité de bateaux. Or, une première édition se doit d'être réussie pour assurer la pérennité d'un salon nautique. C'est pourquoi nous avons décidé à l'unanimité du conseil d'administration de le reporter au printemps 2025, à une date à vérifier avec les collectivités locales."
Le contexte économique ne facilitait également pas la tenue du salon, souligne Jean-Paul Chapeleau : "Les entreprises sont prudentes pour 2024. Il y a une recherche d'économie avec des situations compliquées et du déstockage à faire."
Des points à travailler
Le délai devrait aussi permettre à l'organisation retravailler des points soulevés par les exposants potentiels, certains soulignant des tarifs élevés. Le président de la FIN concède : "Il y a eu des discussions. Il y a quelques progrès encore à faire, l'équation étant difficile et pas dans les attentes pour tout le monde. Nous restons nettement mieux placés qu'à la porte de Versailles."
