Une puissance maximale pour notre essai
C'est à Port Ginesta, base d'essais du chantier Bénéteau en Espagne, que nous avons navigué sur l'Antares 7. Ciel gris et très peu de vent sont les conditions du jour. Notre modèle est équipé d'un hors-bord Suzuki de 200 chevaux, sa puissance maximale. Des alternatives de 150 et 175 chevaux sont également proposées par le chantier. Nous sommes deux à bord et notre réservoir de carburant de 170 L est rempli à moitié.
Une vitesse de confort aux alentours de 20 noeuds
L'Antares 7 déjauge en 8 secondes et atteint la vitesse de 20 noeuds en 7 secondes. Elle atteint la vitesse de pointe de 30,6 noeuds au régime maximal de 5 450 tours/minute pour une consommation de 65,8 litres/heure. Avec une consommation de 2,1 litres par mille, l'autonomie de 80 milles reste suffisante pour rejoindre un abri ou gagner un port en cas de besoin. En trimant à 50 %, nous arrivons à atteindre la vitesse de 32,2 noeuds. Mais là n'est pas le programme de l'Antares 7 qui atteint ses limites de confort à haute vitesse. Dans le petit clapot croisé, même si le passage reste bon, la carène tape dans les vagues.
Une autonomie qui correspond au programme familial
On préférera une vitesse de croisière de 22 nœuds, qui garantit le confort tout en limitant la consommation. À cette vitesse, la consommation est de 38,4 litres/heure, soit 1,7 litre par mille. Avec un réservoir de 170 litres, on obtient ainsi une autonomie théorique de 100 milles, idéale pour son programme familial de croisière à la journée ou de pêche.
Un bateau facile à piloter
En mer, l'Antares 7 est réactive aux commandes, que ce soit en virage ou en demi-tour. La navigation reste facile grâce à la direction hydraulique sans assistance. La visibilité est bonne et le poste de conduite ergonomique. Avec le vitrage arrière ouvert et les ouvertures dans les vitrages latéraux, la navigation peut s'avérer un peu bruyante, mais largement supportable pour rejoindre son mouillage.