Sur une carène signée Michael Peters et Patrice Sarazin, le chantier Jeanneau a repris pour le 9.0 les éléments qui ont fait le succès des Cap Camarat 10.5 et 12.5, sur le marché depuis deux ans.
Un plan de pont ingénieux et modulaire
On monte à bord du Cap Camarat 9.0 WA Série 2 par une grande ouverture sur bâbord, qui se ferme grâce à un solide portillon en inox. Deux grandes plateformes de bain, qui peuvent être équipées d'une main courante, encadrent la bi-motorisation.
On retrouve sur tribord un carré avec une banquette en L. Elle est modulable avec son dossier rabattable qui s'ouvre sur la plateforme arrière. 6 convives pourront prendre place autour de la table, qui fait face à une petite banquette intégrée dans le pavois.
Pour transformer le cockpit en bain de soleil, il suffit d'abaisser la grande table et de déployer l'extension optionnelle du T-top pour se protéger du soleil.
A bâbord, une ouverture basculante dans le pavois augmente la surface de pont et agrémentera les baignades au mouillage.
Face à la banquette du carré arrière, le chantier a installé une cuisine équipée d'un groupe froid, d'un grill, d'une plaque et d'un évier. Un vivier optionnel pourra être installé pour satisfaire les pêcheurs d'un jour.
Le poste de pilotage pourra accueillir le pilote et un passager. Ceux-ci sont installés dans deux sièges ergonomiques qui apportent un excellent maintien. Deux écrans de 12 pouces prendront place sur la planche de bord.
Le poste de pilotage est protégé par un solide pare-brise qui offre une bonne protection. Ceinturé d'un insert en aluminium, il permet à la fois d'apporter une touche esthétique et de servir de main courante quand on accède à l'avant.
Devant le poste de pilotage, on retrouve un grand bain de soleil pouvant accueillir trois personnes, avec des appuie-tête intégrés. Une ouverture centrale apporte de la lumière via le panneau de pont de la cabine avant.
La baille à mouillage est de bonne facture, et accueillera une partie des pare-battage.
Deux cabines pour la petite croisière
Via une descente à trois marches, on arrive directement dans la cabine avant.
A babord, on retrouve un petit meuble de rangement intégrant un "breakfast point", qui permettra de préparer un petit déjeuner pour les matinées un peu fraiches.
Sur tribord, on retrouve la salle d'eau, qui regroupe une douche séparée mais avec un WC intégré, et un lavabo. On accède à la deuxième cabine en contournant la descente pour s'allonger sous le cockpit arrière. La hauteur sous barrot étant très limitée, elle sera réservée à des enfants ou de jeunes adultes.
Trois choix de motorisation
Le propriétaire aura le choix entre une bi motorisation en 2x200, 2x225 ou bien 2x250 chevaux. Motorisé par les tout nouveaux Yamaha F250 XSA avec commande hydraulique intégré, le Cap Camarat 9.0 WA atteint une vitesse de pointe de 43 nœuds.
La version de base sans option, et avec deux moteurs de 200 chevaux, est proposée à 169 090 € TTC. Notre modèle visité, avec des options comme le bimini, l'habillage du pont ou le propulseur d'étrave, revient à 241 866 € TTC.
Bien fini et très polyvalent, ce nouveau Cap Camarat confirme le savoir-faire du chantier vendéen dans cette gamme mythique. On retrouve peu de défauts sur cette unité de 8,73 m, hormis peut être la profusion de différents équipements pour essayer de s'adapter au mieux à tous les programmes.