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Un essai propice à tester la carène
Cannes n'est pas forcément synonyme de chaleur... Lors de notre essai du DB/37, les 5 noeuds de vent et la mer ridée ne sont pas propices à se prélasser dans un cockpit, mais sont de bonnes conditions pour éprouver la vitesse de la carène du DB/37. Bien au chaud au niveau du poste de pilotage, nous apprécions la bâche qui ferme les passavants et nous protège du vent.
Plein gaz pour déjauger
Nous sommes 4 à bord et les réservoirs de 2x 360 litres sont remplis à 30 %. Notre modèle est équipé de deux moteurs Volvo D4 de 320 chevaux chacun avec une transmission Z-Drive DPI Duo Prop. Notre modèle, toute option, est un peu lourd et a tendance à naviguer le nez levé avant de déjauger. Pour contrer cet effet, on nous conseille de mettre plein gaz et de réduire la vitesse une fois le DB/37 dans ses lignes. Le déjaugeage est atteint en 9,47 secondes et les 20 noeuds à peu près dans le même timing.
Un bon passage en mer et une navigation stable
Malgré un passage dans les vagues qui tape un peu, le DB/37 est stable en navigation et offre plutôt un bon passage en mer. Le programme est avant tout de naviguer en famille par beau temps, comme en témoigne son cockpit aménagé pour la détente. La gîte est un peu prononcée en virage, mais la navigation reste confortable, surtout bien calé dans les trois sièges du poste de pilotage.
Une vitesse de croisière qui offre une belle autonomie
La vitesse de pointe de 36,2 noeuds est atteinte au régime de 3600 tours/minutes et entraîne une consommation de 127,3 litres par heure. En vitesse de croisière, entre 3000 et 3200 tours par minute, la consommation est assez similaire. Dans le premier cas, à 24 noeuds, nous consommons 82,4 litres par heure, soit 3,4 l/mille. Dans le second cas, à 27, 9 noeuds, la consommation est de 89 litres/heure, soit 3,1 litres par mille. En vitesse de croisière, l'autonomie offerte est donc d'environ 200 à 230 milles.