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Le benjamin de la gamme
Dessiné par le designer maison Massimo Simeone, ce 35 pieds vient en complément du 39 et du 43 de la gamme Seawalker. Proposé en version inboard ou hors-bord, le Seawalker se démarque par un plan de pont privilégiant la circulation à bord.
Le cockpit arrière est très ouvert, et la plage de bain encercle intégralement les deux hors-bords. Ceux-ci ne gênent plus l'accès à la mer, qui peux se faire indifféremment d'un bord ou de l'autre.
La plateforme arrière est également modulable, puisqu'elle se transforme si besoin en passerelle hydraulique avec un escalier intégré. Offrant déjà une belle surface, la plage arrière gagne encore en superficie grâce aux pavois qui s'ouvrent électriquement.
Un plan de pont conventionnel
Origines italiennes obligent, la plage arrière est occupée par un immense bain de soleil. Protégé par le T-Top, l'îlot central accueille un coin cuisine. Celle-ci présente une ergonomie élaborée et offre une belle surface de travail, entourée de part et d'autre d'un évier et de la plaque de cuisson.
Le réfrigérateur est entouré de volumes de rangements, et une machine à glaçons optionnelle pourra y prendre place.
Le poste de pilotage est assez épuré, avec un écran pour l'instrumentation moteurs et un autre destiné à la navigation. Un grand vide poche ouvert se situe devant le volant, qui n'est pas réglable. Le tableau de bord mériterait une finition mieux travaillée, et ne reflète pas la qualité de fabrication du chantier napolitain.
L'accès à la plage avant se fait par deux petites marches. Surélevé mais néanmoins protecteur, le cockpit avant est modulable, et sera transformé au choix en un bain de soleil ou bien en un salon de pont.
La pointe avant est occupée par le guindeau, qui est habilement dissimulé dans la baille à mouillage. Rien ne dépasse, et le pavois orné de teck apporte une belle touche esthétique.
Des aménagements sobres mais accueillants
La cabine avant dispose d'un lit double de 2 m par 1,55 m. L'ensemble baigne dans une belle lumière naturelle, grâce aux nombreuses ouvertures dans le bordé.
La hauteur sous barrot de 1,9 m apporte un bon volume et une sensation d'espace. Un grand meuble, destiné à accueillir les effets personnels de l'équipage, trône à gauche de la descente, et fait face à la salle d'eau.
Celle-ci offre des prestations classiques dans cette configuration, avec un évier, une cabine de douche séparée et un WC. Ce cabinet de toilettes offre une bonne ergonomie, avec quelques rangements et une belle finition.
La mid-cabine est équipée de deux couchettes simples qui pourront accueillir des enfants ou de jeunes adultes.
Performances et tarification
Notre modèle d'essai était équipé d'une bi-motorisation 300 chevaux Mercury, qui permet à cette carène au V prononcé d'atteindre une vitesse maximum de 36 nœuds. Malgré leur tonus, les Verado ne transmettent pas leur fougue au Seawalker 35.
La motorisation inboard avec des embases duoprop et des blocs de 320 chevaux ne permettra pas d'atteindre la barre des 40 nœuds, vitesse qui pourra être tutoyée avec la puissance maximale de 700 chevaux en hors-bord.
Avec deux Mercury Verado de 300 chevaux, le Seawalker 35 est disponible au tarif de 319 000 euros TTC, tandis que la coque seule est disponible pour 237 600 euros, hors moteurs et quelques options indispensables.