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Léger clapot dans les pertuis rochelais ce jour de septembre. L'idéal pour tester une carène assez légère, 1640 kg, et découvrir comment elle se comporte.
Une carène tolérante aux fortes motorisations
Côté motorisation, nous avons pu essayer le Parker 700 Pilothouse avec sa puissance maximale, un Honda de 200 chevaux. La puissance conseillée par le chantier est de 150 chevaux. Pour autant, les 200 chevaux sont agréables, mais pas surpuissants. Ils ne nous ont jamais mis en déroute et même avec la poignée dans le coin, nous avons toujours gardé le contrôle du bateau.
Avec cette motorisation, nous avons atteint 32,5 noeuds à fond à 5400 tr/mn. Mais c'est autour de 23 nœuds que le bateau est plaisant, et qu'il pourra faire de la route sans trop secouer son équipage.
Bonne protection et confort du pilote
Bien à l'abri sous la timonerie, le pilote a une bonne vision du plan d'eau. Assis ou debout devant le siège de pilotage, il garde une bonne sécurité de conduite, d'autant que la hauteur sous barrots à cette place est de 2,15 m. La carène en V ne possède pas de step. Ce n'est pas important, car le bateau déjauge rapidement en 6 secondes. On notera la bonne déflexion du V avant qui évite d'avoir trop recours aux essuie-glaces.
Bonne stabilité
En virage, le Parker 700 Pilothouse prend de l'angle, mais pas trop. Les passagers ne se sentent jamais en insécurité. Et en dérive, le bateau se positionne naturellement travers au vent. On pourra se trouver 2 ou 3 pêcheurs sur le même bord sans engendrer de gite excessive.
Simple, performant, ne tapant pas, et surtout ne présentant pas de vibrations néfastes, le Parker 700 Pilothousse répond au cahier des charges qui lui incombe : un pêche-promenade de 7 m pour sortir à la journée à la pêche avec quelques amis. Une unité idéale pour nos côtes quand on aime naviguer même si la météo ne s'y prête pas forcément, en restant bien protégé sous la timonerie.