Hors-Série / K-Ren, la solution pour protéger sa carène sans salir la mer

Quoi de mieux pour parler d'un produit que d'interroger un utilisateur ? Matthieu et Jérôme nous expliquent leur choix d'utiliser les protections de carène K-Ren sur leurs voiliers respectifs. Et surtout les avantages qu'offrent les bâches pour leurs navigations.

Matthieu navigue sur un Mini 6.50 basé à La Rochelle. Ce proto plan Verdier n°958 possède une quille basculante, un long voile de quille très fin autour de 20 cm qui se termine par un bulbe de 1 m de long. Pour protéger sa carène et éviter l'antifouling, il a rapidement opté pour l'installation d'une protection K-Ren.

"À chaque retour d'entrainement, je commence par mettre la bâche à l'eau. Tout en rangeant le bateau, je lui laisse au moins 15 minutes pour couler tranquillement. Puis depuis l'étrave où elle est fixée, je la tire vers l'arrière. Je me sers d'une pagaie pour passer les 2 safrans qui ne se relèvent pas. Tout au long des bordés, je fixe les sangles avec les crochets. La bâche est ainsi bien plaquée contre la coque."

Une carène toujours nickel

Ce système évite à Matthieu de plonger sous son bateau avant chaque entrainement. Malgré le fait que la coque soit vierge d'antifouling. "Dans la plupart des ports, le carénage avec un plongeur devient interdit. Quand je vois mes concurrents se jeter à l'eau pour frotter leur coque je souris. Avec K-Ren, je ne dois plus jamais plonger ! À tous ceux qui me disent que la manipulation de la bâche à chaque sortie est fastidieuse, je leur rappelle le plaisir de se baigner dans l'eau froide pour frotter leurs dessous…". En plus de lui simplifier la vie, Matthieu apprécie aussi le côté écologique de l'utilisation de cette protection.

Pour toujours naviguer vite

Jérôme a acheté un Figaro 2 au Havre non pas pour régater, mais pour le plaisir de naviguer sur un voilier rapide. Il a acheté sa protection K-Ren en faisant confiance et reste encore surpris par l'efficacité. "Le voilier était resté dans l'eau pendant 18 mois avant mon achat. La carène n'était pas présentable. J'ai installé la housse sur la carène sale et l'ai laissé pendant 2 mois. Une fois retirée, qu'elle ne fut pas ma surprise de découvrir une carène propre. Tous les organismes étaient morts en dessous !" La difficulté pour équiper la carène d'un Figaro vient des 2 safrans angulés sous la voute arrière. "Passer sous la quille se fait tout seul en laissant le temps à la bâche de couler. Même en solo j'arrive à équiper le bateau. Désormais je relie les sangles entres-elles au-dessus du pont. Ça plaque bien la bâche sur la coque. Pour les safrans, c'est un peu plus délicat, mais on y arrive avec un coup de main."

Un investissement durable

Les deux marins ne sont pas impressionnés par le prix de vente de la bâche K-Ren. "Pour mon Mini, elle coute autour de 2 500 €", nous dit Matthieu. "Quand on sait qu'un carénage avec un antifouling réalisé par un professionnel coute 1 200 €, on se rend compte qu'elle est vite rentabilisée d'autant qu'elle est annoncée pour durer au moins 5 ans. Et ceci sans parler de l'impact écologique…"

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Frédérique Boësse
Frédérique Boësse
Bonjour, et la bache elle-meme ne se salit pas trop? J'ai équipé les safrans de mon petit bateau de housses en PVC sur le meme principe, ça marche bien mais les housses sont vite très sales! Comment faites-vous? Merci
Lucie Doriez
Lucie Doriez
Bonjour Frédérique, Les housses sont réalisées dans un tissu très technique qui est souple, donc les mollusques ne s'accrochent pas, des algues peuvent éventuellement s'accrocher suivant la température de l'eau et l'endroit mais elles partent facilement avec de l'eau et un balai de pont.En tout cas ça restera toujours beaucoup moins sale qu'une coque et c'est beaucoup, beaucoup plus facile à nettoyer ;)
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