Commande des premiers Ovnicat 48
Le projet de réaliser des versions multicoques de la célèbre ligne de voiliers dériveurs monocoques Ovni du chantier vendéen Alubat avait été présenté lors du Salon International du Multicoque de la Grande Motte en 2018. S'il avait intéressé les observateurs et suscité la curiosité des plaisanciers, aucun client n'avait passé commande du catamaran Ovnicat. Au vu de l'investissement, le chantier sortant d'une période compliquée n'était pas en mesure de financer une tête de série sur fonds propre, et le projet était donc resté dans les tiroirs.
La gamme Ovni va pourtant bien se décliner sur 2 coques. 4 ans plus tard, le projet est finalement relancé. Alubat a reçu la commande pour deux premiers catamarans. Le premier Ovnicat 48 devrait toucher l'eau en juin 2024, tandis que le second est attendu pour le début de l'année 2025.
Un catamaran modifié à la marge
L'Ovnicat 48 conserve les principales caractéristiques du projet initial, à savoir une longueur de 14,94 mètres et un bau maximum de 7,75 mètres. Le catamaran sera construit entièrement en aluminium, hormis la casquette du roof, prévue en composite. Le bateau, en configuration standard de 3 cabines est proposé à un tarif de 1,2 M€ HT.
Néanmoins, en 4 ans, les attentes des plaisanciers ont évolué. Les méthodes du chantier également. Une révision du projet est donc en cours. "Il y a des ajustements à faire entre 2018 et 2024 pour correspondre aux besoins d'aujourd'hui. Les architectes sont toujours Alain Mortain et Yannis Mavrikios. Les équipements sont proches de ceux prévus en 2018. On s'adapte au process industriel d'Alubat aujourd'hui. Il y a aussi quelques changements dans l'aménagement. Les nouveaux détails seront disponibles sous peu" explique Cécilia Edeline, responsable commerciale d'Alubat.
Une dynamique positive pour Alubat
Du côté du chantier, l'annonce intervient dans un contexte commercial porteur. L'entreprise travaille d'ailleurs au renforcement de son équipe de production pour répondre à la demande. "Des recrutements sont en cours. En plus des apprentis déjà chez nous, on recherche des profils expérimentés et l'on réfléchit sur le plan industriel. L'Ovni 370 se vend bien avec 16 bateaux vendus" conclut, positive, Cécilia Edeline.