Ils étaient 80 photographes du monde entier à participer au Mirabaud Yacht Racing Image 2021 avec un cliché d'une compétition de voile courue en 2020. 20 photos ont ensuite été sélectionnées par le jury international, composé notamment du photographe français et vainqueur de l'édition Mirabaud Yacht Racing Image 2020, Gilles Martin-Raget.
Un skipper à fond même après 90 jours !
En 2021, c'est à nouveau un photographe français qui remporte l'adhésion du jury. Il s'agit de Loïc Venance pour son cliché de Charal, pris à quelques milles de l'arrivée du Vendée Globe 2020/2021. Une photo dont l'auteur nous dévoile les coulisses :
"À chaque arrivée du Vendée Globe, je photographie tous les skippers. Jérémie Beyou est arrivé en 13e position après 89 jours de course. Ce qui était complètement dingue, c'est qu'il arrivait à fond ! Il n'avait plus rien à gagner, ni à perdre, et en tant que grand compétiteur, il a maintenu la cadence même à l'arrivée. Il était même dur à suivre en semi-rigide et pourtant j'avais un très bon pilote ! On pourrait presque croire à une photo de départ, alors qu'on était aux Sables-d'Olonne, à 10 minutes du passage de la ligne d'arrivée. J'aime beaucoup ce côté un peu original d'un IMOCA sous cet angle de vue. On dirait presque un vaisseau spatial."
Une reconnaissance du milieu de la voile
Loïc Venance est photographe pour l'Agence France Presse (AFP) depuis 2001 et participe au concours Mirabaud Yacht Racing Image dès qu'il couvre un grand évènement vélique, la 3e fois en 2021. Déjà à l'arrivée du Vendée Globle, il a signé une série comparative de portrait des navigateurs au départ et à l'arrivée.
"Il y a beaucoup de concours photo, notamment au mois de décembre : le World Press, Pictures of the Year, Istanbul Photo Awards… Le concours photo c'est un classique et ça apporte une certaine reconnaissance. En voile, le Mirabaud Yacht Racing Image est le plus important au monde. Ça va m'apporter une reconnaissance du milieu, parce que je ne photographie pas que de la voile. C'est une toute petite partie de ce que je fais et ça me conforte auprès des skippers. Ça fait plaisir. C'est une vraie reconnaissance du milieu de la voile", conclut Loïc.