Deux modèles en quatre
Quicksilver et Bayliner, deux marques du groupe Brunswick lancent chacune pour l'automne 2021 deux nouveaux modèles de coques open, mais conçus sur la même carène en M. Chez le premier, il s'agit des 475 et 525 aXess, une nouvelle gamme de petits bateaux pour le primo-accédant, chez le deuxième, il s'agit des M15 et M17, remplaçant les Element E16 et E18 lancés il y a quelques années, et proposés à un tarif agressif.
Ces quatre modèles de 4,63 m et 5,18 m de longueur hors-tout sont idéaux pour passer une journée sur l'eau en famille ou entre amis grâce à un plan de pont dédié au confort. Les assises sont nombreuses et se transforment facilement en bain de soleil. Leur gabarit transportable – 2,04 m pour les plus petits et 2,31 m pour les plus grands – est également un atout qui séduira les primo-accédants, qui peuvent stocker leur bateau hors de l'eau.
Un plan de pont pensé pour la détente et le confort
Les 475 aXess, M15, 525 aXess et M17 partagent également le même plan de pont. Un aménagement simple et bien pensé, idéal pour les plaisanciers débutants. Sur les plus petits modèles, on retrouve sur l'arrière du cockpit une banquette pour 3 personnes avec coffre de rangement sous les assises. La console est décentrée à tribord et offre un tableau de bord pratique avec un siège pilote. À la proue, l'on trouve une assise en L à bâbord et une assise simple à tribord. Toutes sont pourvues de dossiers et des mains courantes permettent de se tenir en navigation. La proue se transforme en grand bain de soleil avec l'ajout d'un coussin.
Sur les deux plus grands modèles, l'aménagement reste assez similaire, mais avec quelques caractéristiques supplémentaires. À commencer par les deux assises intégrées sur la plage arrière, face aux jupes de bain et équipées d'un dossier. La banquette arrière fait également office de siège pilote, avec la console à tribord. Une assise bâbord fait face à la banquette arrière et devient un petit bain de soleil en ajoutant un coussin.
La proue offre une assise en U également transformable en bain de soleil, notamment avec l'ajout d'un dossier central pour fermer le bowrider. Un pare-brise avec ouverture centrale est installé en standard chez Quicksilver et proposé en option chez Bayliner.
Si les carènes et les plans de pont sont donc similaires pour les deux marques, la différence se fait par l'équipement. Celui-ci est en standard chez Quicksilver (plancher moussé, coussins…), il n'y a d'ailleurs que 3 options pour le 475 aXess (mât de ski nautique, direction hydraulique et taud de mouillage) et 4 pour le 525 aXess (les mêmes que précédemment plus le GPS/traceur de cartes SIMRAD GO 7 avec sonde HDI).
Chez Bayliner, tous les équipements sont en option (coussin, bain de soleil, taud, bimini…), ce qui permet d'obtenir un tarif très accessible. Le M15 est commercialisé entre 15 756 € TTC avec un moteur Mercury de 40 ch et 17 457 € TTC avec un 60 ch, sa puissance maximale. Le M17 affiche un prix de 19 242 € TTC avec un moteur de 60 ch et jusqu'à 24 123 € TTC avec sa puissance maximale de 115 ch.
Chez Quicksilver, le 475 aXess est affiché au tarif TTC de 18 840 € (40 ch) et jusqu'à 20 540 € TTC (60 ch). Enfin, le 525 aXcess sort entre 23 400 € TTC (60 ch) et 29 260 € TTC (115 ch).
Des bateaux plus adaptés pour une navigation sur mer plate
C'est dans le sud de la France, en baie de Mandelieu que nous avons eu l'occasion de tester ces modèles. Avec un petit clapot court et croisé, comme c'est souvent le cas dans cette zone où naviguent de nombreux plaisanciers et mouillent de grands yachts - les conditions de mer n'étaient pas des plus idéales pour ces petites coques de 5 m et moins, plutôt adaptées à une mer lisse ou à une navigation sur lac ou eaux intérieures.
Si le plus grand modèle – le M17 ou 525 aXess – tire son épingle du jeu en offrant une navigation plutôt confortable, sans trop taper sur les vagues, le M15 (475 Axess) s'en sort moins bien dans ces conditions, rendant par moment la navigation inconfortable. Il faut dire aussi que les bateaux sont très bas sur l'eau, ce qui ajoute à la sensation d'être balloté. Malgré tout, avec un poste de pilotage très simple et une longueur réduite, on se sent facilement à l'aise sur ces bateaux et rassuré. La conduite est facile, tout comme les manœuvres. Le bateau vire facilement, et reste plutôt à plat en virage.
Pour notre essai, le M17 recevait sa puissance maximale, un Mercury Four Stroke de 115 ch, peut-être un poil sur motorisé. En vitesse maximale, à 6 060 tours minute, le compteur affiche 34 nœuds pour une consommation de 43,2 L/h. En vitesse de croisière, le M17 affiche 18,9 nœuds (3 500 tours/minutes) et une consommation de 12,5 nœuds. La vitesse de déjaugeage est d'environ 7 nœuds (2 500 tours/minute), atteinte en un peu moins de 2 secondes.
Sur le plus petit modèle, le M15, nous avions un Mercury Four Stroke de 60 ch, sa puissance maximale encore une fois. À 6 030 tours minutes, il atteint sa vitesse de pointe de 28 nœuds (20,4 L/h), mais sa vitesse de croisière se situe à 16,9 nœuds (4 000 tours/minutes) avec une consommation de 9,1 L/h. Le bateau déjauge également à 7 nœuds (environ 3 500 tours/minutes).
Facile et pratique pour une journée sur l'eau
Si nos conditions de mer ne se prêtaient pas au mieux à ce type de bateau, on ne doute pas qu'ils seront vraiment agréables à conduire sur une mer plate, le programme pour lequel ils sont d'ailleurs taillés. Bien aménagés, faciles à piloter, ils sauront séduire une clientèle jeune ou de primo-accédant qui cherche un petit bateau facile à stocker et à mettre en œuvre pour passer une bonne journée sur l'eau.