Une gamme de trimaran remise au goût du jour
Avec le lancement de l'Astus 22.5, le chantier naval Astus Boats achève la rénovation de sa gamme de trimarans entamée en 2016. Le constructeur morbihannais a travaillé, comme pour l'Astus 16.5 et l'Astus 20.5, avec le cabinet d'architecture navale VPLP Design, dont le savoir-faire dans les multicoques de course, comme de croisière, n'est plus à démontrer. Le nouveau modèle reprend l'esthétique de ses petits-frères, gardant un look de famille résolument plus moderne. Les quelques pieds supplémentaires permettent même une intégration plus élégante du roof, proportionnellement plus discret que sur l'Astus 20.5. Les flotteurs disposent de formes arrières plus tendues, avec un volume de 1150 litres chacun. Ils témoignent du travail hydrodynamique et de la volonté de compromis vitesse – sécurité du cahier des charges du chantier.
Un voilier transportable pour la petite croisière
Grâce à sa taille, l'Astus 22.5 permet la difficile synthèse entre légèreté et aménagement. Suffisamment grand, il est équipé des fondamentaux pour la petite croisière, avec 4 couchages et un petit bloc cuisine. Suffisamment petit, il conserve un déplacement mesuré. Le trimaran de 720 kg peut ainsi prendre place sur une remorque derrière le véhicule d'un plaisancier nomade. Il ouvre ainsi tout le champ des navigations recherchées avec un bateau transportable. Le bateau est homologué pour 5 personnes en catégorie de conception C.
Les fondamentaux des multicoques d'Astus Boats
Si l'Astus 22.5 apporte au 22 pieds les innovations de ses petits frères, comme ses flotteurs aux formes perce-vagues marquées et ses lignes de carène plus tendues, il conserve les fondamentaux du chantier. Construit en infusion, le bateau est en fibres de verre.
Le système de poutres télescopiques, identique depuis la création du chantier, permet de passer en une dizaine de minutes d'une largeur en navigation de 4,70 m à 2,52 m, dans le respect du gabarit routier. Les tubes situés sur pont ne traversent pas la zone de vie, évitant tout risque d'entrée d'eau.
La dérive pivotante, légèrement décalée par rapport à l'axe de la coque principale pour libérer de l'espace, conserve son système de relevage à l'aide de 2 simples bouts, dont l'un sert de fusible en cas de talonnage. Une sécurité bienvenue avec les vitesses des trimarans. Une fois l'appendice relevé, ainsi que le safran, le trimaran peut aisément beacher.