Un modèle entrée-de-gamme
Comme nous vous l'avions déjà expliqué dans l'essai du Marshall M4, la marque de semi-rigide, star des années 80, a été racheté par le groupe italien Ribitaly, venant ainsi compléter l'offre du chantier propriétaire de la marque BWA, plus orientée croisière et farniente.
L'idée de cette relance est de proposer des pneumatiques simples et fonctionnels, polyvalents, mais surtout avec peu d'options et un package de moteurs estampillé Suzuki, partenaire exclusif.
Le M2 est donc le plus petit modèle de la gamme, offrant 4 bateaux de 5,50 m à 9,30 m. Avec une longueur de 5,54 m et une largeur de 2,46 m, il se décline en deux versions – comme les autres modèles de la gamme – Open et Touring. C'est dans cette version que nous l'avons essayé. Celle-ci se distingue de la première version par son bain de soleil à l'avant. Ses flotteurs en hypalon néoprène sont également proposés en plusieurs coloris – noir et sellerie rouge – ou gris et sellerie grise. Ceux-ci sont bien larges et offrent une excellente stabilité sur l'eau, en navigation comme en dérive pour pêcher.
Un aménagement simple et fonctionnel
On retrouve sur l'arrière une banquette au dossier rabattable pour relever le moteur. Celle-ci renferme un grand coffre de rangement, avec un accès à la trappe technique. On retrouve également sous le capot un filet pour stocker des affaires, mais on aurait préféré l'avoir à proximité direct comme c'est le cas sur le M4. Mais malheureusement, le M2 ne dispose pas d'un leaning-post, comme son grand frère.
La console est centrale comme sur le reste de la gamme et protégée d'un haut pare-brise avec montants en inox sur lesquels on pourra se tenir en navigation. Le pilote peut s'assoir sur la banquette arrière ou rester debout au choix, une position plus confortable en navigation. L'avant de la console est doté d'une assise avec une main courante frontale pour se tenir. Contrairement aux autres modèles, le M2 est doté d'une direction mécanique (par câble).
Enfin, le bain de soleil avant renferme un coffre de rangement, facilement accessible, et dont la longueur permet la manipulation sans se pincer les doigts.
En navigation
Pour notre essai, le M2 recevait un moteur Suzuki 4 temps de 100 CH (115 en puissance max) avec une hélice 3 pales – 13,75 x 19. Malgré un clapot de 0,5 à 1 m, le bateau reste joueur et passe en mer facilement, sans trop d'à-coups. Il se comporte sainement dans les virages, s'appuyant ses flotteurs qui lui apporte stabilité. Il faudra attendre 3500 tours/minute pour que le bateau atteigne sa vitesse de déjaugeage, 15 nœuds (8,1 L/h). Le M2 atteint une vitesse maximale de 33 nœuds (30,1 L/h) avec un trim à 50 %. Sa vitesse de croisière se situe entre 22 et 23 nœuds (4000/4500 tours minutes) pour une consommation entre 17 et 18L/H.
Ce bateau au comportement marin permet de pratiquer de nombreuses activités nautiques, notamment les sports tractés ou encore la pêche, activité que nous avons pu pratiquer à la dérive. En navigation, on appréciera de pouvoir se tenir debout à côté du pilote, position plus confortable qu'assis sur la banquette avant. Comme sur son grand frère, avec de la mer, les passagers risquent d'être mouillés, prévoyez donc un bon ciré. Le pilote lui navigue au sec, bien protégé derrière le pare-brise.
M2 Touring DF 100 : 33 700 € TTC