Connaissez-vous le Macoui, ce serpent compagnon de nos bateaux ?

Le domaine maritime est peuplé de croyances et de légendes, voire de superstitions. Avez-vous auparavant entendu parler du Macoui, ce serpent de mer qui escorte tous nos bateaux ? Ne pensez surtout pas changer le nom de votre bateau sans honorer ce compagnon.

Parmi les traditions qui accompagnent notre activité, une veut qu'on n'altère jamais le nom d'un bateau pour ne pas provoquer le malheur sur celui-ci. Dans les faits, une solution existe pour pouvoir troquer le nom de votre unité sans pour autant vous attirer les foudres de Neptune. C'est le Macoui que vous devez traiter avec respect pour y arriver.

Le Macoui nous protège

Ce Macoui, chaque propriétaire en dispose d'un. C'est un serpent de mer, très long et discret, qui demeure en permanence accroché à la poupe du bateau et dont l'existence nous est prouvée par la trace qu'il laisse à la surface de l'eau lorsque le bateau se déplace. Ce serpent nous protège des mauvaises fortunes.

Ici, le Macoui appelé Petit Boat, qui suit un Leader 545
Ici, le Macoui appelé Petit Boat, qui suit un Leader 545

Lors de son tout premier baptême - obligatoire ! - le bateau voit systématiquement un Macoui le rejoindre, qui arborera le nom de son partenaire tout au long de son existence. Au fur et à mesure des rachats et des aventures, le bateau évitera d'être renommé, à moins de respecter la vie de ces animaux.

En effet, chaque baptême suivant verra un nouveau serpent s'accrocher au bateau. Et s'il n'y parvient pas, car un ancien est déjà présent, un combat va avoir lieu entre les deux animaux protecteurs qui, dés lors, n'assureront plus leur rôle d'assurance de votre bateau. Pire, dans d'extrêmement rares cas, il se rapporte que plusieurs Macoui pourraient parvenir à se raccrocher et, rapidement, amener le bateau dans de mauvaises conditions.

Tuer le Macoui !

Ainsi, nous nous confions le secret pour ne plus vous exposer à ces risques. En un mot, il faut au préalable au changement de nom du bateau tuer le précédent serpent. Mais ne vous imaginez pas le tuer d'un geste unique, non. Protecteur, le Macoui demande respect et déférence pour vous quitter.

Le squelette d'un Macoui, découvert à St Brévin en Loire-Atlantique
Le squelette d'un Macoui, découvert à St Brévin en Loire-Atlantique
  • Partez au large avec votre bateau et un ami
  • Buvez quelques verres pour vous et versez-en un peu à l'eau
  • Une fois que le Macoui sera alcoolisé (attendez quelques minutes.), demandez à votre ami de couper le Macoui à 3 reprises
  • Ceci étant fait, prononcez à voix haute le nouveau nom de votre bateau
  • Versez de nouveau une rasade d'alcool à la mer pour accueillir le récent compagnon

Et Neptune alors ?

Il faut à présent remercier Neptune pour son concours à la bonne tenue de la cérémonie. A tribord, versez une nouvelle rasade de votre alcool favori.

Neptune nous protège, honorons-le !
Neptune nous protège, honorons-le !

Votre bateau, doté de son nouveau patronyme, peut revenir à terre et vous pouvez, en sécurité, gommer le nom de l'ancien Macoui et inscrire, pour l'accueillir, le nom de votre nouveau compagnon.

Ne vous étiez-vous jamais demandé pour quelle raison ce nom est écrit à l'arrière des bateaux ?

Les ferry boat eux-mêmes disposent d'un Macoui
Même les ferry disposent d'un Macoui
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Jacques Seaume
Jacques Seaume
Vous omettez le fait qu'il faut faire demi tour afin de croiser par trois fois le sillage du bateau. Autre solution: s'armer, à bord, d'un fusil de chasse et tirer trois fois dans le sillage. Le Macoui meurt instentanement. Les coups a boire restent les mêmes!
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