Notre Gran Turismo était équipé de la motorisation in bord la plus puissante. Les deux nouveaux blocs Volvo D4 de 300 ch montés sur embase trouvent bien leur place dans le compartiment moteur bien insonorisé. Au moment de quitter le quai, le rangement des pare-battages s'effectue dans le coffre avant, devenu très grand avec sa forme rectangulaire, ainsi que sous les banquettes dans des échancrures bien pratiques ne nécessitant pas de soulever les banquettes.
Une bonne efficacité de pilotage
Le poste de pilotage est très agréable. Deux banquettes permettent de s'installer à quatre personnes en frontal offrant ainsi aux passagers la possibilité de participer aux évolutions et de partager les sensations du pilote. Nous prenons rapidement le large et commençons nos tests de vitesse. Notre bateau est équipé du système de trim automatique Zipwake, un réglage de moins à s'occuper. À peine 10 secondes sont nécessaire pour déjauger et environ 25 pour atteindre la vitesse maxi de 32 nœuds, nous donne une idée du caractère joueur de l'engin. Bien servis par une direction précise, les changements de cap deviennent vite un jeu, car la carène développée en interne accroche bien. Revenu à la vitesse de croisière de 24 nœuds, le bain de soleil avant reste très fréquentable et la bonne stabilité ne génère aucune appréhension palpable à bord. La visibilité au poste de pilotage est très bonne, avec ou sans le toit ouvert, évitant tout stress, toujours à éviter pendant ses vacances.
Une autonomie pour la croisière
Ses bonnes aptitudes permettent d'allonger la foulée en croisière. L'allure de trawler n'est pas sa tasse de thé et aux alentours de 10 nœuds le bruit nous indique que le bateau pousse de l'eau et la consommation s'en ressent. Avec sa carène planante, il faut plutôt déjauger et selon l'état de la mer, une vitesse de croisière basse à 18 nœuds et une haute à 24 nœuds, avec une autonomie de 240 miles sont très convaincantes pour autoriser de belles croisières. Une fois arrivé au port, le contrôle avec le joystick décomplexe la crainte de la manœuvre d'accostage qui devient accessible pour un plus grand nombre.