Peu de sensations de pilotage
Notre bateau est muni de la motorisation Yanmar la plus puissante avec 2 x 440 ch bien installé dans une cale moteur très clinique avec un bon accès. Les caméras intégrées au fly sont pratiques pour manœuvrer, car avec 10 m de large il est difficile de voir de chaque côté et derrière en même temps. Au large de Barcelone où un régime de nord-est bien établi soulève un fort clapot, nous commençons nos tests. Dans ces conditions un peu houleuses, la plateforme démontre ses qualités de stabilité par mer de travers et atténue bien le tangage face à le vague. Le passage se fait en souplesse et il faut monter à plus de quinze nœuds face aux vagues pour que le pont avant soit mouillé. Ceci dit les sensations de pilotage sont très aseptisées et en l'absence d'une vitesse élevée, il conviendra d'activer le pilote automatique et de faire une veille très relaxante depuis le flybridge ou depuis la timonerie intérieure. En vitesse maximum, nous avons atteint 20 nœuds ce qui permet de rentrer à l'abri assez vite si nécessaire, mais c'est à une allure de trawler de 10 à 12 nœuds que les qualités du Sixty 7 se révèlent le mieux.
Ambiance très sereine
Dans ces conditions un peu fortes, nous revenons à une vitesse de croisière plus modérée de 8 à 9 nœuds. Bien installé dans le canapé et baie vitrée fermée, la perception des éléments extérieurs est impossible. Vous pouvez profiter d'un concert en live, comme si vous y étiez, tellement la sono envahie l'espace. Il faut vraiment regarder défiler le paysage pour bien se rendre compte que vous naviguez.
Une super autonomie
A cette allure, une consommation de 15 litres par mile procure une autonomie de plus 3 000 miles ce qui permet de traverser l'Atlantique en vivant comme dans un très bel appartement vu mer plus terrasse. La croisière côtière sur mer plate vous fera consommer environ 120 litres à 15 nœuds avec toujours les mêmes conditions de confort à l'intérieur pendant presque 700 miles.
Relevé de consommation
