Un trimaran Ultim en vol repose sur quatre pattes
En vol, un Ultim repose sur 4 points d'appui :
- le foil sous le vent
- le safran du flotteur
- le safran de la coque centrale
- la dérive de coque centrale
Afin d'assurer une stabilité de vol, divers réglages sont disponibles afin d'exploiter au mieux le foil et le safran sous le vent. Le rake (l'incidence) et la profondeur des safrans foils sont variables selon une multitude de paramètres de navigation.
Au final, quand le trimaran vole au-dessus des flots, la surface immergée est d'environ 4m2, contre 20m2 en statique.
Un nouveau réglage pour le Jules Verne
Comme une majorité des trimarans de la classe Ultim, Sodebo est équipé de deux barres à roue, que le barreur choisit en fonction de l'amure.
Mais un volant d'un diamètre inférieur est installé devant le poste de barre, où un équipier est calé dans un siège baquet. Cet équipement a été installé durant le chantier de préparation au Jules Verne en 2020.
La dérive de Sodebo, d'un tirant d'eau de 5m, est équipée d'un plan porteur de type aile de raie, qui lui assure un appui supplémentaire pour stabiliser l'assiette longitudinale du bateau. L'asservissement par assistance électronique étant interdit par la classe Ultim, un équipier doit réguler manuellement l'inclinaison de ce plan porteur.
A l'image d'un régleur de voile d'avant qui doit réguler en permanence son écoute, l'équipier surveille en permanence l'assiette du bateau et applique une action adaptée. Il possède ces indications sur un écran installé juste devant lui. En fonctions des données, soit on pousse, soit on tire sur le plan porteur afin d'assurer une assiette homogène et linéaire au trimaran.