Jérémie Beyou - Charal
Le skipper de Charal, premier bateau de nouvelle génération à avoir été mis à l'eau en 2018 revient plus déterminé que jamais pour sa 4e participation. Après une 3e place en 2016 et plusieurs podiums sur le circuit IMOCA avec un bateau éblouissant, le navigateur de 44 ans vise plus que jamais la victoire. D'autant plus qu'à l'heure où certains cherchent encore le mode d'emploi de leur bateau, lui l'a enfin trouvé.
"Ça fait 3 ans que l'on se prépare pour ce Vendée Globe. Chaque garçon et chaque fille de l'équipe a fait un boulot fantastique. Et c'est vraiment important de leur faire partager ça. Maintenant, c'est à moi de finir d'écrire l'histoire. On espère avoir trouvé les clés. Quand tu pars sur une course comme ça, c'est souvent difficile et il y a beaucoup de surprise. Cette année encore, le pot au noir me réservera peut-être quelques sueurs froides."
Arnaud Boissières - La Mie Caline Artisans Artipole
Arnaud Boissière revient lui aussi pour sa 4e participation, après une 10e place sur le Vendée Globe 2016. Pour cette nouvelle édition, il navigue d'ailleurs à bord d'un nouveau bateau, ancienne génération dotée de foils.
"J'ai déjà fini 3 Vendée Globe et c'est un gros privilège d'être au départ de cette nouvelle édition du Vendée Globe. Il y a 4 ans, j'avais déjà les mêmes partenaires. Ils ont reconduit un projet pour repartir sur cette édition 2020. C'est un engagement important, dans la durée. Mon objectif, c'est de faire mieux que ce que j'ai fait en 2016. J'avais mis 91 jours pour mon 2e Vendée Globe, alors si je peux faire 85 jours ou aux alentours, ce sera un bon résultat.
Quand tu vois les bateaux d'à côté, ça fait peur. Jérémie fait peur ! Mais je vais faire plaisir, partager et faire vivre ce projet avec mes partenaires.
C'est un atout d'être basé aux Sables-d'Olonne, mes partenaires sont proches de mon projet, tout comme mon équipe. C'est un petit projet, mais finalement, il n'y a pas de petits projets. Ça reste intense, c'est une véritable tranche de vie qui demande beaucoup de préparation. C'est un super privilège d'être là."
Louis Burton - Bureau Vallée 2
Pour son 3e départ, Louis Burton naviguera sur le bateau qui a remporté la précédente édition entre les mains d'Armel le Cléac'h. S'il avait terminé 7e en 2016 alors qu'il naviguait sur un IMOCA âgé et l'un des plus lourds de la flotte, il espère figurer aux avant-postes de la course sur cette édition.
"Même si mon bateau a remporté la précédente édition, je ne me mets pas de pression. Par contre le fait qu'il y ait un plateau magnifique, avec des bateaux performants et des skippers qui le sont tout autant, c'est une source de pression. Physiquement aussi, ça l'est. Parce qu'on a tout fait pour que le Vendée Globe ait lieu et qu'on sera au départ. Ça donne envie de faire le mieux possible, surtout dans ce contexte. Merci aux organisateurs, aux sponsors et à Bureau Vallée. Je suis honoré de figurer dans ce groupe de skippers aguerris !"
Samantha Davies - Initiatives-Cœur
La skippeuse britannique embarque pour son 3e tour du monde après 8 ans d'absence. Elle naviguera sur l'IMOCA qui possède la plus grande envergure de toute la flotte avec ses immenses foils. Après s'être illustrée sur les courses d'avant-saison, elle espère faire aussi bien, même mieux que sa 4e place sur son Vendée Globe 2009.
"Je pense que cette longueur de foil est le bon choix. J'ai bien gagné en vitesse avec mon bateau. J'ai la chance de pouvoir atteindre ce résultat grâce au travail de mon équipe qui m'a aidé à optimiser mon bateau, qui est d'ailleurs l'ancien bateau de Jérémie (NDLR : sur le Vendée Globe 2016). J'ai à la fois un objectif de performance, mais aussi un objectif solidaire avec mon association.
Cette année, je pars avec mon mari (Romain Attanasio) sur ce tour du monde. C'est une opportunité énorme et notre rêve à tous les deux. Nous n'avions jamais participé ensemble, soit par choix ou parce que nous n'en avions pas l'opportunité. Une année il était parti et moi non, j'avais été jalouse et frustrée. Mais cette année, ça va bien se passer. Ça demande juste, parfois, de la logistique familiale."
Alex Thomson - Hugo Boss
Pour sa 5e participation et après une 2e place sur l'édition 2016, Alex Thomson affiche clairement ses ambitions : gagner et devenir le premier Britannique à remporter le Vendée Globe. Sur son IMOCA Hugo Boss flambant neuf, il s'est entrainé de son côté, sans permettre à ses concurrents de le jauger.
Son objectif ? Un tour du monde et une première place bouclée en 67 jours !
Jean Le Cam – Yes We Cam !
Le Roi Jean – comme on le surnomme – revient lui aussi pour sa 5e participation. Après une 6e place en 2016, il reste plutôt humble sur son objectif.
"On essaye de faire au mieux avec ce qu'on a et de se servir de son expérience aussi. Je pars pour mon 3e tour du monde avec ce bateau. Mon objectif, c'est d'aller plus vite que sur mon dernier Vendée Globe, bouclé en 80 jours. Grâce à mes nouveaux partenaires, Crédit Agricole et Ibis, on est parti pour faire quelque chose de pas mal. Mais on verra bien à l'arrivée."