Jusqu'à 1994 — année de fondation de la Classe Mini 6.50 — tous les voiliers construits ne possèdent pas de numéro de série. C'est d'ailleurs le cas de certains Muscadet (conçus par Philippe Harlé en 1963) qui prenaient pourtant le départ de la Mini Transat.
Pour les autres, ce sont les propriétaires qui décident de s'attribuer un numéro, en validation avec l'organisation de la course. C'est d'ailleurs pour cette raison que certains numéros ont été attribués plusieurs fois et que certains très vieux modèles portent un numéro récent.
Ainsi, si le numéro 1 (79 001) — Petit Dauphin II, un proto Dufour — a été lancé en 1979, il n'est pas pour autant le plus vieux Mini puisqu'on trouve des voiliers lancés en 1977, à l'image du Proto Sweet Machine, pour la première édition de la course. A contrario, Ti Punch, un plan Berret lancé en 1987 porte également le numéro de série 1.
À partir de 1994 donc — ce qui correspond à peu près au Mini 6,50 numéro 105 — tous les voiliers portent leur numéro dans leur ordre de construction. Pour obtenir son numéro de série, le coureur doit faire la demande au bureau de la classe Mini.
Ces derniers sont attribués dans l'ordre, même s'il peut y avoir quelques exceptions. "Si tu veux le numéro 913 et qu'on est actuellement au numéro 910, ça peut le faire. On accepte à quelques numéros près" nous explique Sébastien Pebellier, président de la Classe Mini. Mais rares sont ces demandes particulières.
Aujourd'hui - en mars 2020 -, la classe a dépassé le 1000e bateau puisqu'elle en compte exactement 1013, même si certains ne naviguent plus depuis longtemps. Ce qui en fait la classe de course au large la plus nombreuse !