Des bulbes perce vagues efficaces
L'Aquila est proposé avec des Volvo D4 de 225 cv en standard, mais notre version est équipée de l'option la plus puissante de 2 x 320 cv Volvo montés en ligne d'arbre. Contre le vent et une mer agitée, cette motorisation nous propulse à 18 nœuds en coupant les vagues et l'impression de facilité est étonnante. À l'intérieur, aucun à-coup n'est perceptible et cela autorise de se déplacer partout à bord en vacant à ses occupations, même dans ces conditions assez dures. Au retour, les vagues dans le dos, la vitesse monte jusqu'à 19 nœuds, l'écart n'est pas probant et démontre le bien-fondé du rajout des bulbes. Le passage très doux et le surplus de stabilité permettent de rester assis au bar même par une vitesse de 18 nœuds. Le confort actif est donc aussi bon que celui au mouillage. Il est remarquable dans cette catégorie.
Une autonomie optionnelle intéressante
À 18 nœuds la consommation est de 114 l/h et si l'on se stabilise en croisière à 14-15 nœuds, il faudra compter 85 l/h. Avec les réservoirs de 1 100 l, l'autonomie est d'environ 180 miles et de 400 miles à 9 nœuds, mais l'on peut disposer en option d'une réserve supplémentaire de 360 l qui sera bienvenue pour faire de plus long parcours rapidement.
Une version électrique aux États-Unis
Une version, avec des moteurs électriques Torqeedo Deep Blue, alimentés par deux batteries BMWi3, elles-mêmes régénérées par un groupe électrogène de 25 kW et des panneaux solaires, est proposée aux USA par Nova Luxe. Une autonomie de 875 miles est possible, mais à 6,5 nœuds et la vitesse maxi culmine à 9 nœuds.
Un poste de pilotage convivial
Le poste de pilotage central est très vaste et convivial avec ses deux banquettes latérales. Pour une utilisation intensive, on préfèrera lui adjoindre une timonerie intérieure moins exposée. Et puis la descente frontale, c'est super pratique quand il faut, depuis la barre au fly, aller prendre une amarre sur la plage avant ou vérifier le mouillage.