Le jour de l'essai, le temps est clément en baie de Cannes et il faut dépasser un peu les iles de Lérins pour trouver une houle résiduelle d'1 mètre afin d'avoir une idée des qualités de navigation. Le verdict est flatteur, à 20 nœuds le passage est souple et la bonne visibilité depuis le poste de timonerie intérieur contribue à l'idée que l'on se fait d'une croisière estivale relaxante. Le modèle était équipé des IPS 600 de 2 x 440 cv à doubles hélices Nibral. À presque 22 nœuds, notre relevé de consommation qui s'établit à 107 l/h octroie une autonomie de 250 miles. Mais si la mer est bien plate, vous pourrez croiser à plus de 26 nœuds sur la même distance. La vitesse maxi de 30 nœuds ne fait pas trop perdre de rayon d'action ce qui est parfois exploitable.
Une salle des machines très accessible
La descente dans le compartiment moteur est grandement facilitée par une échelle de meunier en aluminium. L'espace est assez grand pour intervenir facilement sur les organes essentiels et effectuer l'entretien. Le groupe électrogène à sa place ainsi que toute l'installation électrique.
Des manœuvres de port sans complexe
C'est au moment de se mettre à quai que Chris Jones, le responsable développement chez Raymarine, active le système Dock Sense. Arrivé près du quai le bateau stoppe et reste sur place en stationnaire à 40 cm du ponton. Malgré la pression sur le joystick rien ne se passe, le bateau est bloqué si l'on veut se rapprocher encore. Sur 360° le système va tenir votre coque à l'écart d'obstacles sans vous empêcher d'aller vers des eaux libres, une pression de l'autre côté et vous êtes libéré. C'est très sécurisant, car aucun risque d'aller taper le quai ou votre voisin.