L'hirondelle
L'hirondelle est l'animal le plus représenté sur le corps des marins. Symbole de chance, d'espoir, de voyage, de liberté et de bonne nouvelle elle a plusieurs significations. À commencer par l'espoir (et les bonnes nouvelles) puisque les marins qui voyaient une hirondelle pouvaient avoir la certitude que la terre n'était plus très loin. Tout comme le phare, elle évoque les retrouvailles avec les proches et l'assurance de revenir sain et sauf.
Les hirondelles sont également évocatrices de recommencement, de cycle. En effet, ces oiseaux migrateurs reviennent chaque année au même endroit pour refaire leur nid au printemps. Tout comme les marins, dont les traversées et les saisons rythment la vie.
Cet oiseau est également symbole de fidélité. Il reste toute sa vie en couple avec la même compagne. Elle symbolise donc par ailleurs l'attachement du marin à sa famille, restée à terre, attendant son retour, mais aussi la protection.
Les marins s'en faisaient tatouer une avant leur départ et une à leur retour. S'ils périssaient en mer, la première hirondelle était censée amener leur âme au paradis. S'ils vivaient, l'hirondelle tatouée au retour — en symétrie de la première — symbolisait le dépassement de soi, le fait d'avoir survécu à des épreuves difficiles, comme l'oiseau qui effectue de longues distances lors de ses migrations.
D'autres usages expliquent que les navigateurs se faisaient tatouer une hirondelle après avoir parcouru 5 000 milles. Une deuxième hirondelle était dessinée une fois atteint les 10 000 milles.
L'étoile de mer
L'étoile de mer était une sorte de gri-gri censé aider à retrouver le chemin de la maison.
La tortue
La tortue symbolisait le passage de l'Équateur
Le cochon et le coq
Peu associés à la mer, ces deux animaux fermiers étaient souvent tatoués sur les pieds des marins en guise de porte-bonheur contre la noyade, ou ayant survécu à un naufrage. Le coq sur le côté droit et le cochon sur le côté gauche.
Il y aurait plusieurs raisons pour expliquer ces dessins. La première : ces animaux étaient transportés dans des cageots en bois, capable de flotter après un naufrage. Un vieil adage indique également : "porc sur le genou, sécurité en mer, coq sur la droite, ne jamais perdre un combat."