Palma
La capitale de l'île compte 400 000 habitants et recèle de jolis joyaux, à commencer par sa cathédrale et ses vieux quartiers animés. Une escale à ne pas rater, même si la baignade dans les eaux turquoise est pour vous un must ! La plupart des loueurs sont basés ici – ou au plus près. Les infrastructures portuaires sont importantes ; vous trouverez à Palma tout l'équipement et les professionnels dont vous pourriez avoir besoin.
Magaluf
Histoire de fuir les immeubles qui bordent la baie de Palma, vous pourriez faire cap au large, plein Sud… mais si l'urbanisation n'est pas rédhibitoire pour votre équipage, pourquoi ne pas jouer les ethnologues et découvrir le monde de la fête et de jeunesse ? L'Ibiza local est juste devant notre étrave, c'est Magaluf… Une plage superbe, un abri très correct, curieusement très peu de bateaux… et bien sûr de très grands immeubles. La ville est morte le matin, mollement enjouée l'après-midi sur les transats, se réveille à la tombée de la nuit pour exploser à trois heures du matin. La vraie fiesta, pour les Anglais surtout, c'est tous les jours, et sans vrai contrôle – les policiers espagnols ont même sollicité les bobbies, en vain ! Entre deux cocktails aussi colorés que mystérieux, une expérience intéressante.
Cala Portals et Cala Figuera
A peine quelques milles au Sud-Est de Magaluf se niche un étonnant mouillage divisé en trois criques distinctes. L'endroit est vite bondé en saison et les constructions un peu trop visible sur le flanc Nord. Mais l'eau délivre une couleur émeraude incroyable… Une escale bien plus séduisante que le décevant mouillage Las Illetas – archi saturé et tout plat -, au Nord de Magaluf. Plus au Sud, la Cala Portals est quasi sauvage. Chant assourdissant des cigales à la belle saison garanti, mais les places sont chères.
Andraitx
Santa Ponsa offre un bon abri, mais la ville peut décevoir. Les calas des environs sont nombreuses, les eaux toujours aussi claires, mais l'urbanisation a pris le dessus et ce jusqu'à San Telmo. Andraitx est le dernier port vraiment protégé par tous temps avant d'aborder l'extrême Ouest et la longue côte Nord de l'île. Il est possible de s'amarrer sur un corps-mort, en gros contre un euros du pied (la longueur du bateau, pas votre pointure…). Bonne ambiance à terre et restaurants les pieds dans l'eau.
Peninsula de la Forradada
Après l'île de la Dragonera, sorte de vaisseau terrestre en train de sombrer vers Majorque, c'est reparti pour cette fameuse côte Nord, encore relativement boisée. On découvre après quelques petits milles une incroyable péninsule de 600 m de long – Peninsula de la Forradada - mystérieusement percée. Un sentier mène à une villa visible de la mer qui était la propriété de l'archiduc Luis Salvador d'Autriche, lequel avait l'habitude de mouiller son bateau à vapeur au pied de chez lui. Le mouillage, justement, est de toute beauté, photogénique à souhait – mais complètement ouvert à l'Ouest.
Puerto Soller
Il s'agit du seul véritable abri de la côte Nord – ponton ou mouillage. Une baie magnifique dans un écrin de collines et de falaises, une ville pleine de charme – vous y resteriez bien quelques jours ! Tentez d'y mouiller avant 16h ; le plan d'eau est rapidement saturé l'été, avec tous les ennuis que cela peut causer en termes d'évitage.
Cala Tuent
Peu abritée – elle est exposée au Nord -, la spectaculaire Cala Tuent s'enracine au pied des plus hauts sommets de l'île, dont l'imposant Puig Mayor – 1 455 m tout de même. Un panorama à couper le souffle.
Torrente de Pareis
Vous êtes bien au cœur de la fameuse côte Nord, si sauvage… Très peu de villages, peu de vrais abris, mais seulement de la roche blanche, ocre, or et des falaises toujours plus élancées. La calanque de Torrente de Pareis se termine par une plage et un étonnant lagon. Un site de toute beauté, mais également accessible par la route – donc fréquenté en pleine journée l'été.
Pollensa
A virer le fameux Cabo Fromentor, lequel se découpe dans l'azur. Imposant, majuestueux, et parfaitement accore, on peut le raser à y laisser son antenne VHF - quand le temps est calme, bien sûr. Encore quelques plages abritées, quelques îlots à ras de la roche avant de découvrir la vaste baie de Pollensa. Une vaste zone de mouillage bien abritée, et surtout une ville accueillante et animée, bordée par d'impressionnants sommets rocheux, distillant une lumière unique
Cala Es Calo
A quelques encablures du Cabo Ferrutx, qui borde au Nord-Est l'immense baie d'Alcudia, un splendide mouillage, Cala Es Calo. Un petit quai à demi effondré, des roches dorées, des pins, de l'eau turquoise, des sommets de plus de 400 mètres : l'environnement est exceptionnel et absolument sauvage. C'est là que vous pourrez passer la nuit – à condition que le vent ne souffle pas du secteur Nord à Est, à peine gênés par les violentes rafales qui parfois déboulent des hauteurs.
Porto Petro
Sur la côte Sud-Est de Majorque, la carte indique des dizaines de calas plus séduisantes les unes que les autres mais le vent de Sud-Est et un fond de houle les rendent vite infréquentables. On se satisfait de l'excellent abri de Porto Petro et ses luxueuses villas. Trois zones de mouillage distinctes et un petit port – tirant d'eau réduit, attention – vous attendent. A préférer à la bling bling Cala d'Or – yachts éclairés la nuit et boutiques de luxe à gogo.
Cala Figuera
Plus au Sud, quatre dernières calas avant de virer le Cap Salines, point le plus méridional de l'île : Marmols, Figuereta, Llombart et Santanyi. Mais c'est celle de Figuera, profondément enchâssée dans la roche et les pins qui vous séduira le plus. Une petite unité y sera plus à l'aise y manœuvrer à son aise qu'un 45 pieds ; le petit môle permet néanmoins l'amarrage cul à quai.
Puerto Colonia de Sant Jordi
Juste au Nord-Ouest de la pointe des Salines, on découvre la Cala Caragol et sa belle plage bordée d'une pinède dense, la cala de poche Entugores et encore de beaux mouillages entre rochers et dune – playa des Carbo et playa de sa Roquetas. A Sant Jordi, les voiliers sont nombreux au mouillage à la belle saison, coincés entre le port et une belle plage, mais le site est superbe et la ville avenante et animée. Une escale à ne pas rater !
Cala Pi
Avant de s'enfoncer dans la baie de Palma, une jolie calanque, Cala Pi. Pas trop fréquentée le matin, elle offre une dernière fois les trésors de l'île : des falaises et des eaux turquoise. Juste à quelques mètres au Sud, la cala Beltran est plus sauvage mais réservée aux petites unités tant elle est étroite.