Lancement en septembre et déjà plusieurs bateaux vendus, quel est votre sentiment sur les débuts du catamaran Easy To Fly ?
Nous sommes évidemment très satisfaits. Alors que la commercialisation de notre catamaran à foils a commencé au Grand Pavois 2016, il y a seulement 4 mois, nous avons déjà vendu 4 bateaux. De quoi continuer à être confiant.
Quelle est la clientèle touchée à ce jour et quelles sont vos cibles ?
Les quatre premiers bateaux ont été vendus à des particuliers. Il s'agit de 3 plaisanciers suisses et d'un britannique. Nous visons deux marchés, celui d'amateurs passionnés de voile rapide et celui des professionnels. Il est logique que ces derniers attendent qu'une petite flotte se constitue avant d'investir. Ils bénéficieront alors de l'attrait d'un circuit de régate installé. Nous avons néanmoins déjà des contacts avec quelques équipes.
Travaillez-vous directement à la création d'un circuit de régate pour l'Easy To Fly ?
Nous nous y intéressons évidemment. Dans un premier temps, nos catamarans participeront à des événements existants. L'objectif est de réunir les propriétaires de nos voiliers sur les plans d'eau. Les suisses étant les premiers acheteurs, le Bol d'Or sera sûrement le premier rendez-vous avec 5 Easy To Fly sur la ligne de départ. Nous verrons ensuite avec le développement de la classe.
Il s'agit d'un bateau encore atypique, comment se passent les ventes ?
Comme souvent pour lancer un bateau innovant et qui sort du lot, c'est en navigant que le client est séduit. Après le Grand Pavois, nous avons réalisé des essais en Suisse. Ils ont immédiatement débouché sur trois bateaux vendus. Je suis confiant que les essais à La Grande Motte en février avec les prospects du Nautic seront aussi concluants. Ils sont déjà pleins avec une quinzaine de personnes attendues. D'autres essais à Lorient viendront compléter le planning.
Y a t il eu des évolutions depuis la présentation de l'Easy To Fly en septembre 2016 ?
Le bateau a continué à naviguer et nous avons pu terminer d'optimiser le plan de pont. A la demande de la clientèle suisse, nous avons également allongé le bout-dehors de 60 cm pour ajouter un grand gennaker à utiliser sur les lacs. Comme à notre habitude, nous l'avons testé et validé avant d'en parler, c'est pourquoi vous n'avez pas encore vu de photos.
Côté production, comment êtes-vous organisés ? Quels sont les objectifs ?
La quatrième paire de coques est en fabrication chez JPS à la Trinité, qui est notre partenaire pour toute la partie composite du projet. Son savoir-faire dans les bateaux légers et techniques complète nos compétences dans l'équipement, l'accastillage et la mise au point, acquises à travers la course au large.
La production est lancée et notre objectif est d'un bateau par mois, avec 10 à 15 catamarans par an. Je suis confiant qu'avec l'arrivée des beaux jours et les essais en mer, nous devrions atteindre rapidement ce rythme en 2017. Comme vous le voyez, nous sommes bien dans nos objectifs.