"Dans le chenal des Sables-d'Olonne, on essaye de contrôler notre émotion. On ne peut pas la vivre pleinement parce qu'une heure après, il faudra tout oublier. On sera tout seul en mer et il faudra se concentrer.
Bien sûr qu'on a la boule au ventre, la gorge nouée et les larmes aux yeux parce qu'on part pour longtemps. Le public est là pour nous encourager, c'est super ! Mais on ne peut pas vivre pleinement le chenal. Il faut être vigilant et concentré, aussi bien moi que l'équipe à bord, car il y a beaucoup de bateaux tout autour et qu'il ne faut pas faire d'erreurs.
Le Vendée Globe c'est être face à soi-même et ses problèmes. Il faut savoir rebondir et ne pas faire d'erreurs majeures.
C'est sur qu'au retour c'est plus cool !"