Le TS 50 va renaître. Dans une version modernisée, mais sans perdre de son prestigieux passé. Dessiné par Christophe barreau, le TS50 a été lancé en 2006 avec pour premier client Francis Joyon... Ce voilier très simple (TS) est un catamaran à dérive de croisière - très – rapide.
Il se caractérise par une nacelle courte, des aménagements réduits au minimum et des barres franches sur les flotteurs avec un siège de barre baquet. Construit en 7 exemplaires - 3 chez Marsaudon Composites sous le nom de TS50 et 4 chez XL Catamarans sous le nom de TS52.8 avec des jupes allongées - le moule a été laissé à l'abandon suite au dépôt de bilan du dernier constructeur et n'est plus utilisable aujourd'hui.
Sur la demande insistante de clients (il y a déjà 3 futurs acheteurs), Christophe Barreau s'est remis à sa planche à dessin pour proposer une évolution du TS50 qui se dénommera désormais TS5. Marsaudon Composites à Lorient devant se charger de la production et de la commercialisation.
Le TS5 a été dessiné comme un grand TS42. Plus large, offrant plus d'espace, sa nacelle ne sera pas plus longue que celle du TS42. En revanche la largeur permet de séparer les espaces manœuvres avec des winches à hauteur d'homme et un espace détente dans le prolongement du rouf. La vision sous le rouf a aussi été améliorée pour offrir plus de confort à l'intérieur du bateau.
Interrogé sur ce nouveau dessin, l'architecte Christophe Barreau annonce la couleur : "le bateau va marcher 5 nœuds de mieux que le TS50 ! Dans le petit temps, on devrait avoir un gain de 8%. Ceci est dû à une diminution de la trainée de 2% dès 15 nœuds de vent…" Connaissant déjà les belles moyennes qu'affiche le TS50, il est probable que le nouveau TS5 sera une petite bombe de vitesse !
Avec TS42 (plus de 10 exemplaires produits), le TS5 constituera un début de gamme pour Marsaudon. Mais indiscrétion de chantier, celui-ci à déjà en projet un probable TS6…
Actuellement, les fichiers de découpe numérique sont partis chez le prestataire pour fabriquer le moule. Le 1er bateau devrait être présent au Grand-Pavois 2017. Encore un an à attendre !