Bilan de la course
39 skippers, dont un seul ancien vainqueur (Nicolas Lunven sur Generali en 2009), 11 bizuths, 5 femmes… Cette 47e édition de La Solitaire Bompard Le Figaro était très ouverte au départ de Deauville. Une bonne dizaine de marins pouvait l'emporter, cinq se sont montrés au-dessus du lot et un seul s'impose. Sur les 1427 milles réellement parcourus, c'est Yoann Richomme (Skipper Macif 2014) qui s'impose sur un finish à couteaux tirés, puisque seulement cinq minutes le séparent du 2e du podium, Charlie Dalin (Skipper Macif 2015).
Des idées pour la prochaine édition
Cette année déjà, la 47e édition avait déjà subi quelques changements, comme un changement de nom "Solitaire Bompard Le Figaro", de nouveaux formats d'étapes et un pit-stop rochelais inédit. Eric Bompard et Mathieu Sarrot tirent le bilan de cette édition à succès et dressent des perspectives de la 48e édition.
"En cinq ans de présence sur La Solitaire, nous n'avions encore jamais connu de final aussi serré. Cinq minutes après trois semaines de course, on peut féliciter les marins qui ont ménagé le suspense jusqu'au bout. Ma deuxième satisfaction provient du choix des villes d'accueil, un aspect fondamental de la réussite de l'épreuve. Deauville, Cowes, Paimpol et La Rochelle nous ont offert un accueil remarquable, chacune à sa façon […] Décider de l'avenir suppose désormais un bilan complet de l'épreuve auquel nos équipes vont s'atteler. Notre intuition est que ce bilan sera très positif, condition de notre réengagement. Ce sera d'ailleurs l'occasion de repenser certains points de détail sur lesquels nous pouvons encore progresser en collaboration avec OC Sport Pen Duick : taille des villages, organisation des remises de prix, durée des étapes, en particulier au départ…" explique Eric Bompard, Président d'Eric Bompard Cachemire.
"Le bilan sportif est très positif. Certaines craintes étaient légitimes au départ : le format très côtier du parcours, l'absence de grands noms médiatiques comme les années passées, cette ultime étape express… Finalement, cette 47e édition a nécessité beaucoup d'engagements de la part des skippers. Thierry Chabagny (Gedimat) l'a parfaitement résumé en parlant des "deux premières étapes de la mort" qui ont usé la flotte et généré beaucoup d'écarts. C'est aussi une Solitaire qui a révélé de nombreux talents. L'absence des baobabs a éclairé une forêt de skippers de très haut niveau ! La Solitaire Bompard Le Figaro reste clairement une pépinière de talents. […]
Les perspectives pour l'an prochain sont bonnes : testé avec succès à l'occasion de la dernière étape cette année, le système de Live vidéo va se développer. Nous souhaitons aller encore plus loin dans ce domaine pour raconter la course de l'intérieur, avec les skippers. Nous ne savons pas encore si le format express de la dernière étape fera école. Il a bien fonctionné cette année, mais il faut débattre de ce point avec nos partenaires et la Classe Figaro Bénéteau. Ce qui est en revanche certain, c'est que nous veillerons à insuffler de nouveau une dose de large dans le tracé du parcours, avec une étape plus hauturière, propice aux options.
Si notre positionnement dans le calendrier médiatique mérite réflexion pour les années paires, nous pouvons d'ores et déjà annoncer que la 48e édition de La Solitaire Bompard Le Figaro aura lieu l'an prochain au mois de juin. Elle partira de Bordeaux qui l'a déjà accueillie deux fois dans un passé récent. Renouer avec le dynamisme des équipes et des habitants de cette grande ville maritime est une belle promesse" détaille à son tour Mathieu Sarrot, Directeur des événements OC Sport Pen Duick.