Race To Alaska : Aventure et laboratoire d'architecture navale

Le vainqueur de Race to Alaska 2015 © Michael Hanson

La course Race To Alaska avec ses conditions météo extrêmes et les contraintes de jauge est à la fois une aventure humaine et un superbe terrain de jeu pour les inventeurs de tous poils. Histoire et exemples.

Un parcours exigeant

Race To Alaska, épreuve créée en 2015, suit la trace des pionniers et des tribus indiennes. Partant de Port Townsend dans l'Etat de Washington, le prologue rallie Victoria en Colombie Britannique. Celui-ci est qualificatif pour la course proprement dite qui rejoint Ketchikan en Alaska à 1400 km. Les navigateurs évoluent sur une eau à 10°C. Les forts courants entre les îles canadiennes et les bourrasques glacées descendant des montagnes rendent l'épreuve extrêmement exigeante pour les bateaux et les organismes.

Pas d'assistance, pas de moteur

Les règles sont réduites mais extrêmes. Les concurrents n'ont le droit à aucune assistance, ni technique ni pour l'alimentation. Ils ont néanmoins le droit de faire escale où ils le souhaitent et d'y acheter ce qu'ils veulent.

N'importe quel bateau sans moteur peut concourir. L'aviron et la voile sont donc les deux modes de propulsion privilégiés. Voici quelques concurrents originaux de 2016, à l'image de Mathieu Bonnier et son Lite XP déjà évoqué dans ces colonnes.

Le Team Angus
Le team TBD
Le team Take me to the volcano
Le team Liteboat

Un laboratoire d'architecture navale

Si en 2015 c'est un trimaran assez conventionnel qui a gagné, l'épreuve a rassemblé de nombreuses embarcations très diverses. Parmi les concurrents arrivés au bout, on recense un kayak, des catamarans de plage, un doris et même une pirogue à balanciers arrivée 7ème. De nombreux bateaux ont été adaptés spécifiquement pour coupler voile et propulsion mécanique comme la pagaie ou l'aviron.

En 2016, le français Mathieu Bonnier s'alignera avec un trimaran voile-aviron, spécialement conçu, comme nous l'évoquons dans l'article sur le Lite XP. On trouvera également un Stand Up Paddle.

Une édition 2015 très réussie

La première épreuve a été extrêmement suivie. Sur 35 inscrits, seuls 15 sont arrivés en Alaska. Le succès semble perdurer en 2016 avec 34 inscrits. Larry Ellison auxquels les organisateurs avaient lancé le défi semble en retard pour l'inscription...

Plus d'articles sur le thème
Réagir à cet article
 Jean campistron
Jean campistron
POURQUOI PAS,? lES FOUS FONTA VANCER LA TECHNIQUE;;;
Ajouter un commentaire...