Histoire de la classe Multi50
La classe Multi50 est une classe atypique dans le monde de la course au large puisqu'elle réunit des skippers professionnels et des amateurs qui souhaitent naviguer sur plusieurs coques. Elle regroupe des nouveaux prototypes, spécialement conçus pour les transats récentes.
On peut voir les bateaux sur plusieurs courses, alternant courses côtières, comme l'Armen Race, le Tour de Belle-île ou encore le Grand Prix Guyader, et courses au large, comme le Route du Rhum ou la Transat Jacques Vabre.
Pour faire revenir les sponsors sur cette classe, en 2017 celle-ci à autorisé l'installation de foils sur les bateau. afin de réduire les coûts; ces foils sont monotypes (tous les bateaux ont les mêmes).
Les voiliers de la classe Multi50
Les Multi50 sont des multicoques capables d'avoisiner les 30 nœuds de vitesse et dont les performances se situent entre les MOD70 et les monocoques Imoca.
Parmi les architectes qui dessinent ces bateaux, on trouve Guillaume Verdier, VPLP, Nigel Irens ou encore Benoît Cabaret ou Romaric Neyhousser.
Les règles de jauge
Un Multi50 est un catamaran ou un trimaran de 50 pieds de long (15,24 m) et de 50 pieds de large maximum. Le tirant d'air maximum est de 23,77 m et le tirant d'eau est de 3,50 m. Le nombre d'appendices est limité à 4 (safrans et dérives). Par contre, il n'y a pas de contraintes quant à la forme des flotteurs, la répartition des quatre appendices ou le plan de voilure, dès l'instant qu'il respecte le tirant d'air accepté.
Les règles de jauge sont assez strictes afin de modérer les coûts de construction pour une plus grande sécurité à bord. Le but est également de promouvoir la course au large.
Les matériaux sont limités et sont principalement de la fibre de verre, de la fibre de carbone, du bois, de l'aluminium, de la résine époxy ou encore de la mousse d'airex. Sont interdits les mâts basculants, l'hydraulique ou encore les matériaux en nid d'abeille.