La SNCM, compagnie maritime corse, n'a toujours pas trouvé son repreneur. La première audience qui devait avoir lieu le 25 septembre avait été renvoyée au 14 octobre. Et la scène s'est rejouée à l'identique, encore une fois !
Le tribunal a fixé au 21 octobre, à midi, la date limite de dépôt des offres de reprise de la Société Nationale Corse Méditerranée. Cette décision a été prise pour améliorer les dossiers de repriser et notamment, laisser plus de temps à deux des repreneurs, de finaliser leur dossier. L'audience est reprogrammée au 28 octobre.
D'abord le groupe Rocca, qui aurait déposé une requête demandant l'autorisation du tribunal d'embaucher d'anciens dirigeants de la SNCM en cas de reprise. Et ensuite, à Daniel Berrebi, patron de Baja Ferries, qui avait initialement déposé une offre conjointe avec le groupe Stef, qui s'est depuis retiré du projet. Il n'était pas sûr d'échapper au remboursement des 400 millions d'euros d'aides publiques considérées illégales par Bruxelles. Le 9 octobre dernier, il avait déposé une offre seul, par courrier, qui avait été accepté. Cela lui permettrait de l'étoffer, car il propose pour l'instant de conserver 750 emplois sur les 1400, grâce à un financement supplémentaire de 50 millions de dollars, obtenu de financeurs externes.
Pour rappel, quatre repreneurs sont en lice pour reprendre la SNCM : Daniel Berrebi, armateur de Baja Ferries ; Christian Garin, l'ex-directeur du port de Marseille, le groupe corse Rocca et le consortium d'entreprises corses, Corsica Maritima. Si leur offre était refusée, ces derniers ont fait savoir qu'ils monteraient leur propre compagnie.