Le chantier Catana a lancé cette gamme de bateaux pour répondre à une demande de voiliers destinés à la location. L'implication de Dream Yacht Charter dans la définition du cahier des charges en est la preuve. Contrairement à la gamme Catana, Bali s'affiche comme des bateaux pour vivre des vacances. Pas de manœuvres compliquées (on oublie les dérives signe de performance), le trampoline à l'avant remplacé par une structure en dure avec un grand cockpit, toutes les manœuvres de voiles (il en reste un peu tout de même !) exportées à l'extérieur du cockpit pour ne pas gêner les passagers.
C'est sur l'emplacement du poste de barre qui change tout entre les deux bateaux. Pas seulement pour la place du skipper/capitaine, mais sur l'organisation à bord. Sur le 4.3, la barre est installée au-dessus du rouf. Les manœuvres reviennent directement du pied de mât devant le barreur qui a une vision totale sur tout le bateau sauf un peu vers l'arrière qui reste masqué par le rouf. Les manœuvres de port en seront facilitées et en navigation sous voile, on peut garder un œil sur les réglages. Cette disposition libère entièrement le dessous au niveau du pont. L'architecte a donc pu imaginer un espace unique qui se ferme à l'aide d'une grande porte rigide (rangée sous le toit en position ouverte). Cet énorme bloc cloison/porte se manœuvre à l'aide un moteur électrique. Facile ! Sur les côtés, des panneaux vitrés coulissants assurent la fermeture. Ainsi en 2 minutes, le cockpit qui était ouvert, se retrouve partie intégrante du rouf.
Revers de la médaille cette disposition de poste de barre en altitude implique de rehausser la bôme au-dessus du barreur. Nous n'avons pas essayé, mais l'on se demande comment un équipage fera pour ferler la grand-voile au moment d'affaler…
Plus traditionnel, le Bali 4.5 possède deux tables de carré avec une cloison qui sépare les deux. Même si le panneau ouvrant s'escamote entièrement donnant une idée de volume surprenante, cette disposition est plus classique. De même, le poste de barre reste au niveau du pont sur tribord. La bôme s'en trouve accessible depuis le rouf. Le skipper garde aussi plus facilement un œil sur son équipage tout en restant au poste de barre. On notera que la Bali 4.5 reste plus marin que son petit frère, limitant le fardage en évitant le poste de barre perché comme sur un fishing.
Mis à part ces deux grosses différences d'organisation, ces deux bateaux reprennent les mêmes arguments côté aménagement. On y retrouve une version 4 cabines 4 cabinets de toilette qui plaira en location. La ventilation a aussi été particulièrement travaillée avec de nombreux hublots de coque ouvrants et un grand hublot en façade du rouf qui ventile toute la cabine et permet de passer les plats vers le cockpit avant. Ce pont avant est d'ailleurs aménagé comme un cockpit avec assises et tables. À l'arrière entre les deux coques, une plage bascule pour agrandir la surface de plancher quand on est au mouillage. En navigation, elle se relève pour servir de garde-corps. Juste derrière l'annexe se remonte sur un système de cadre qui évite de se servir de bossoir. Un système inventé et mis au point par Leopard depuis plusieurs années et copié ici.
BALI 4.3
Architecte Naval : Xavier FAŸ
Design intérieur : Hervé COUEDEL
Longueur hors tout : 13,10 m
Longueur de flottaison : 12,60 m
Largeur : 7,12 m
Tirant d'eau : 1,20 m
Déplacement lège : 10,2 t
Déplacement en charge maxi : 14,25 t
Surface de voile : 93,9 m²
Surface de GV : 54,6 m²
Solent : 37,5 m²
Eau douce : 800 l
Fuel : 800 l
Motorisation : 2 X 40 cv ou 2 X 50 cv
Catégorie CE : À - 12 personnes
BALI 4.5
Architecte Naval : Xavier FAŸ
Design intérieur : Hervé COUEDEL
Longueur hors tout : 13,60 m
Longueur de flottaison : 13 m
Largeur : 7,42 m
Tirant d'eau : 1,22 m
Déplacement lège : 11,8 t
Déplacement en charge maxi : 16,4 t
Surface de voile : 121 m²
Surface de GV : 72 m²
Solent auto vireur : 39 m²
Eau douce : 800 l
Fuel : 800 l
Motorisation : 2 X 40 cv ou 2 X 50 cv
Catégorie CE : À - 12 personnes