Un day-cruiser d'inspiration nord-américaine
Lors de son lancement en 2010, il était le navire amiral de la gamme Cap Camarat. Conçu pour la petite croisière et les sports nautiques, il mesure 7,35 m et accepte une motorisation maximum de 300 ch. Avec ce design de day-cruiser, il entre en concurrence avec des modèles fabriqués par les chantiers américains.
Une ligne épurée sur une belle carène
Installé à Paris, mais Malouin d'origine, Cyril a longtemps écumé la Manche à bord du voilier familial:
"Je suis originaire de Saint-Malo. Mon père vieillissant, nous avons remplacé notre Jeanneau Fantasia par un Cap Camarat 7.5 DC Série 2. Commandé en 2020, il a été livré sur Saint Malo en 2021. Nous avons choisi ce modèle pour son design extérieur, qui me rappelle les lignes d'un Riva ou d'un Chris Craft.
La carène est vraiment adaptée aux conditions que nous rencontrons en Manche Ouest. La mer se lève parfois copieusement d'un seul coup. La carène nous apporte une très bonne tenue de cap, que je trouve plus affirmée que sur les précédents modèles que j'ai eu la chance d'essayer ".
Un programme éclectique
Le bassin malouin offre un grand terrain de jeux, et le Cap Camarat 7.5 DC possède les caractéristiques lui permettant de jouer sur plusieurs tableaux :
"Nous faisons un peu de tout. Nous avons pour habitude de faire du cabotage vers Jersey ou Guernesey, Saint Quay Portrieux, mais guère plus loin. On se limite beaucoup plus qu'avec notre voilier. Dès 20-25 nœuds établis, le bateau prend des embruns et la navigation devient moins agréable. C'est un bateau qui reste plus exposé qu'un cabin cruiser ou un Barracuda".
Des performances suffisantes pour le monoski
Cyril a choisi un bloc Suzuki de 250 ch pour propulser cette carène qui accepte 300 ch en puissance max:
"Le 750 DC est un peu lourd, il déplace 2,5 T. Il déjauge relativement rapidement, mais on plafonne à 35-36 nœuds. Je suis un peu déçu par la vitesse de pointe, car j'aime bien la vitesse. Je fais pas mal de monoski, donc le déjaugeage et son couple sont des critères prioritaires. J'ai une commande hydraulique, qui manque un peu de réactivité. Mais ces défauts s'estompent rapidement. Quand on part à 5 ou 6 à bord, le bateau est hyper accueillant. La banquette du cockpit est très conviviale et accueille tout le monde dans un grand confort.
De plus, il échoue facilement, et surtout à plat. On peut aller à la pêche à pied et profiter à fond de ces moments.
Côté option, la principale sélectionnée est le propulseur d'étrave, qui est un peu mon ange gardien quand je dois rattraper une manœuvre ".
Quelle sera la prochaine étape ?
"On a envie d'aller plus loin et de profiter de l'habitabilité du Cap Camarat. On projette cet été de faire une petite croisière côtière, de rester à bord 2-3 jours sur un port extérieur".